« La situation illustre une tendance plus large: de plus en plus, une large coalition de groupes conspirationnistes, de mouvements extrémistes, de groupes d’intérêt politiques et commerciaux, et parfois de pays étrangers hostiles, se rassemblent autour de crises pour faire avancer leur ordre du jour à travers des faussetés en ligne, de la division et de la haine. »
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Les réformes démocratiques n’ont pas seulement besoin de l’appui des gouvernements, elles ont aussi besoin de celui du public. Même la meilleure « technologie délibérative » n’ira pas loin si les gens sont « résistants aux nouvelles idées et perspectives », souligne le professeur d’informatique Simon Buckingham Shum, de l’Université de technologie de Sydney, en Australie.
« Toutes les plateformes possèdent des normes, et il n’y a aucun problème de liberté d’expression là-dedans. C’est le coût de faire des affaires dans plusieurs pays. »
Les chercheurs ont conçu Viblio pour que les internautes puissent mieux comprendre le contenu des vidéos, tout en évitant des choses comme l’interprétation erronée des informations additionnelles par ces mêmes internautes.
Chez l’Oncle Sam, ce sont à peine le tiers des participants (34%) qui ont une bonne opinion des réseaux sociaux. Vient ensuite la France, les Pays-Bas, l’Australie, la Belgique, le Canada et le Royaume-Uni, où l’on s’approche davantage de l’équilibre entre partisans et détracteurs de ces moyens de communication et d’échange dans un contexte politique.
Que l’écosystème de la désinformation en santé soit lucratif en ligne, en partie grâce à la « monétisation » des contenus que permettent les grandes plateformes, n’est évidemment pas une découverte.
Moins du tiers des personnes interrogées (26 %) ont indiqué, l’an dernier, qu’elles payaient pour accéder à des nouvelles ou des actualités en ligne.
L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.
Sur Twitter (aujourd’hui appelé X), « la communauté dénialiste produit ou relaie 3,5 fois plus de messages toxiques » (définis comme « des obscénités, des insultes, des menaces, des attaques sur le genre ou la religion »)
La question des revenus publicitaires, qui est déjà au coeur des tensions entre les différentes plateformes et les médias qui y diffusent des contenus, n’est toutefois pas nécessairement plus claire sur ce service, à l’instar de Facebook, Instagram, Twitter et consorts.