Le chroniqueur répond aux questions d’Hugo Prévost à propos de la difficulté de rejoindre les internautes (et ses propres enfants), le fait de donner son opinion en ligne et l’attrait de cette forme de communication très web 1.0.
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La centralisation aux mains des plateformes que sont les Google, Amazon et autres Facebook, de même que la commercialisation de nos données personnelles, sont « deux problèmes connectés » l’un à l’autre.
L’idée de neutraliser la désinformation par des stratégies préventives — soit de « vacciner » contre la désinformation, pour reprendre l’expression de certains chercheurs — a fait l’objet de plusieurs études dans la dernière décennie.
« Les effets négatifs des médias sociaux sur le bien-être ne découlent pas seulement du fait que nous nous comparons à d’autres, mais parce que nous pensons que les autres ont une meilleure opinion de nous-même que la façon dont nous nous voyons, dans notre tête. »
La question des revenus publicitaires, qui est déjà au coeur des tensions entre les différentes plateformes et les médias qui y diffusent des contenus, n’est toutefois pas nécessairement plus claire sur ce service, à l’instar de Facebook, Instagram, Twitter et consorts.
Colette Brin, directrice du Centre d’étude sur les médias de l’Université Laval, explore les conclusions d’un coup de sonde révélant que les Québécois ont peu changé leurs habitudes de consommation de nouvelles sur le web.
« Netflix n’est pas une compagnie médiatique. C’est une compagnie technologique. »
« Les personnes fortement motivées à trouver et partager des contenus antivaccins ne font donc qu’utiliser le système de la façon dont il a été conçu, ce qui vient compliquer le fait d’équilibrer ces comportements par rapport aux enjeux de santé publique ou de sécurité. »
Le manque de transparence des plateformes (Twitter était une rare exception pour les chercheurs, avant son acquisition par Elon Musk) a souvent été pointé du doigt ces dernières années comme un obstacle à une meilleure compréhension de cet écosystème de la désinformation.
Il s’agit majoritairement de femmes qui ont remplacé les croyances traditionnelles avec leur propre évangile via Instagram et d’autres plateformes. Elles contactent d’autres femmes pour leur indiquer comment « être la meilleure version d’elles-mêmes », même si le média et le message viennent flouter la séparation entre le religieux et le séculier.