« Si nous ne pouvons pas faire confiance aux travaux de recherche que nous lisons sur le web, alors nous risquons de prendre des décisions qui s’appuient sur des informations incorrectes. »
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On a peut-être même déjà commencé à entrer dans ce goulot d’étranglement, commentait en décembre, dans la revue Nature, le chercheur Shayne Longpre.
« Si tous les liens étaient ténus, au mieux, l’étude a permis de découvrir que différentes plateformes avaient des effets variés: aller sur TikTok permettait d’améliorer légèrement notre contrôle de l’attention, alors que passer du temps sur Facebook était partiellement lié à de la détresse chez les utilisateurs. »
Entre crise de confiance de la part du public, méconnaissance des rôles des différents acteurs du milieu, surdose d’informations et nécessité de réagir rapidement, la chroniqueuse et analyste dit s’efforcer de de prendre un pas de recul pour apporter un point de vue nuancé et approfondi.
Les réformes démocratiques n’ont pas seulement besoin de l’appui des gouvernements, elles ont aussi besoin de celui du public. Même la meilleure « technologie délibérative » n’ira pas loin si les gens sont « résistants aux nouvelles idées et perspectives », souligne le professeur d’informatique Simon Buckingham Shum, de l’Université de technologie de Sydney, en Australie.
« Toutes les plateformes possèdent des normes, et il n’y a aucun problème de liberté d’expression là-dedans. C’est le coût de faire des affaires dans plusieurs pays. »
Les différences sont aussi marquées lorsque vient le temps d’écouter de la vidéo (80% des jeunes contre 65% des Québécois) ou de la musique (76% contre 40%); la tendance est toutefois inversée pour ce qui est de l’écoute de la télévision traditionnelle (47% contre 63%).
Le modèle des chercheurs permet de mieux comprendre pourquoi, par exemple, une publicité de 30 secondes durant le Super Bowl coûte 7 millions de dollars.
Sur Wikipédia, ce sont 54% des articles qui contiennent au moins l’un de ces liens « brisés », dans leur section ‘Références ». Au total, 11% de toutes les références listées sur ce site ne sont plus accessibles.
L’absence de visibilité de ces articles découle de la façon dont bien des internautes utilisent les outils de recherche, ainsi qu’à la méthode utilisée pour lire des pages sur le site de l’encyclopédie.