Loin du cadre formel universitaire, il a fallu apprendre à communiquer des idées pour un public non académique. « Ce n’est pas plus facile que d’écrire un gros article scientifique ». Il y a la volonté de rendre ça digeste sans trop simplifier et en le mettant en images.
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Un « déménagement » vers Mastodon — alternative souvent citée depuis deux semaines — serait possible pour la communauté scientifique, mais il est loin d’être sûr que le grand public la suivrait.
Dans un monde où les fausses nouvelles sont légion, le journalisme scientifique a fort à faire pour préserver la confiance du public envers les chercheurs. Chez Sparrow, on a justement décidé de sortir du cycle de la nouvelle quotidienne pour produire des contenus accessibles et exacts.
« Lorsqu’on parle d’une étude, il faut aussi expliquer sa portée et ses limites pour bien éclairer le public. Qu’un scientifique soit capable de l’expliquer, cela enrichit le débat et cela permet à la recherche d’être mieux comprise. »
« Les institutions et les agences subventionnaires devraient allouer du temps pour la vérification des erreurs (error-checking) et les institutions et les revues devraient promouvoir les corrections et les rétractations autant que les nouvelles recherches. »
Pour le rédacteur en chef, le minimum serait que les scientifiques fassent davantage l’effort de comprendre « l’impact et le fonctionnement des médias sociaux ».
Une satire peut-elle changer des comportements face à l’urgence climatique, là où des films-catastrophes n’y sont pas arrivés?
De la vulgarisation sur Twitch à travers un direct de 24 heures? S’il y a longtemps que la vulgarisation se fait à travers les « vieux » réseaux sociaux, la pandémie et le confinement ont poussé certains vulgarisateurs à s’approprier de nouvelles plateformes.
Le harcèlement, les menaces et l’intimidation dont a été victime le Pharmachien ont créé de l’émoi chez les vulgarisateurs francophones. Mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’un cas de ce genre ne surgisse: parce que les vulgarisateurs anglophones, eux, vivent depuis des années déjà avec de telles épées de Damoclès au-dessus de leurs têtes.
Comprendre le monde pour mieux l’expliquer: voilà un peu comment il serait possible de décrire le travail des journalistes vulgarisateurs. Pour Marianne Désautels-Marissal, le journalisme lui a permis de s’adonner à sa passion pour la science et d’en dévoiler les merveilles au grand public.