Le variant apparu à Manaus, au Brésil, n’est pas seulement plus transmissible, comme ses cousins britannique et sud-africain. On le soupçonne d’être capable de réinfecter des gens qui avaient déjà eu le virus l’an dernier. Et ce, dans un pays dont le président a longtemps retardé l’achat de vaccins, refusé le confinement, et se moque encore du port du masque.
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En dépit de la campagne de vaccination en cours en Grande-Bretagne, le nombre d’hospitalisations et de décès liés à la COVID-19 pourrait, en 2021, y dépasser le total de 2020, si les mesures de confinement sont levées trop vite, selon une évaluation des effets du variant britannique publiée mercredi.
La semaine dernière, une première projection disait du variant britannique qu’il pourrait devenir la forme dominante du coronavirus circulant aux États-Unis d’ici le mois de mars. Quelques jours plus tôt, une projection similaire disait la même chose au Danemark. Et quelques jours plus tard, c’était au tour de Toronto. Cap vers la 3e vague.
Il y a 11 mois, le message au public était « il faut aplatir la courbe ». Aujourd’hui, alors que le danger réside dans l’apparition de variants du virus susceptibles de prendre la vaccination de vitesse, le message semble devoir être « il faut acheter du temps ».
Les choses se présentent mal sur le front des variants du virus. La version « britannique » pourrait devenir dominante aux États-Unis dès le mois de mars, selon la première estimation de la vitesse à laquelle celle-ci se propage. Et les essais d’un des vaccins ont été temporairement suspendus en raison de craintes sur son efficacité face au variant sud-africain.
Des variants du coronavirus ont été identifiés à la fin de 2020 au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Brésil, avant de se propager dans plus de 60 pays, dont le Canada. Il a rapidement été dit qu’ils étaient plus contagieux, quoique pas plus mortels. Mais ce n’est pas aussi simple, explique le Détecteur de rumeurs.