La situation pandémique en Afrique est plus qu’inquiétante.
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Ce variant du virus de la COVID-19 continuera de faire des ravages en attendant une croissance de la vaccination.
Si la campagne de vaccination bat son plein dans certains pays occidentaux, notamment au Canada, ou encore aux États-Unis, les pays à faible revenu, eux, doivent prendre leur mal en patience. Selon l’organisation Oxfam, les dédales administratifs et financiers sont si importants, en fait, qu’au rythme actuel, il faudra plus d’un demi-siècle pour vacciner l’ensemble des populations les plus pauvres de la planète, celles-là mêmes qui sont les plus à risque de contracter la COVID-19, et ultimement d’en mourir.
Alors que la menace recule dans les pays riches, la seule chose qui pourrait retarder la sortie du confinement — ou même provoquer une nouvelle vague — c’est la croissance un peu partout dans le monde du variant observé pour la première fois en Inde.
Coup sur coup, mercredi a apporté deux bonnes nouvelles sur les variants. Une étude préliminaire de Moderna dit qu’une dose « améliorée » de son vaccin — ou une troisième dose — serait efficace contre les variants brésilien et sud-africain. Et surtout, deux suivis des gens vaccinés avec le vaccin de Pfizer tendraient à conclure que ce vaccin serait, jusqu’ici, tout aussi efficace contre les variants britannique et sud-africain.
À trop parler du variant « indien », on a peut-être perdu de vue que la crise là-bas est causée par le coronavirus tout court. Beaucoup de facteurs familiers, autres qu’une mutation, expliquent la catastrophe qui a submergé ce pays ces dernières semaines.
La Colombie-Britannique est à présent le lieu de la plus grande éclosion du variant brésilien… en-dehors du Brésil.
Pas de répit de Pâques pour la COVID-19 au Québec: une nouvelle vague est en train de prendre son élan — ou l’a déjà pris, dépendamment des critères utilisés — propulsée par des variants contagieux issus des mutations du SRAS-COV-2. Peut-on l’empêcher?
Beaucoup de variants, mais pas beaucoup de variété: c’est ce qui semble se dégager des analyses génétiques de la dizaine de mutants qui ont à présent été observés un peu partout dans le monde.
Avec 60 à 80% des patients aux soins intensifs à Sao Paulo maintenant âgés de 30 à 50 ans, l’épidémie a pris un nouveau visage. Et les morts s’accumulent: mardi dernier, le Brésil avait à lui seul un tiers des décès attribués à la COVID-19 sur l’ensemble de la planète.