L’une des premières personnes à avoir contracté le nouveau coronavirus aux États-Unis espère que son don de sang, riche d’anticorps, aidera à élaborer un traitement, alors que le virus a tué plus de 300 000 personnes à travers le monde, dont près de 100 000 dans son pays.
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Un peu partout en Amérique du Nord, et jusqu’au Québec en fin de semaine, les activistes opposés au confinement ont trouvé des alliés inattendus chez les groupes antivaccins. En fait, ces derniers ont une force que les défenseurs d’une information scientifique rigoureuse n’ont pas: ils sont organisés.
Plusieurs théories circulent autour de Bill Gates, particulièrement en ces temps de pandémie. En avril, une rumeur émergeait selon laquelle celui-ci voulait se servir d’un vaccin pour implanter une micropuce, afin de suivre et de contrôler les foules. Plusieurs reportages ont expliqué que Bill Gates n’avait pas vraiment dit cela. Le Détecteur de rumeurs pour sa part, s’est demandé si la chose était technologiquement réaliste.
Le temps n’est plus aux accusations de manque de transparence, aux allégations infondées sur la possible origine du nouveau coronavirus dans un laboratoire américain ou chinois, ou encore aux rumeurs sur la course folle pour s’assurer qu’un État, plus qu’un autre, obtienne la plus grande part des premiers vaccins qui seront produits contre la COVID-19: les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont adopté mardi une résolution réclamant une « évaluation indépendante » de la réponse internationale, en plus d’exiger que le futur vaccin soit distribué de façon « équitable ».
La pandémie a entrainé un déluge d’études cliniques, dont plusieurs pourraient ne pas être à la hauteur des normes de la recherche. Des scientifiques rappellent, dans un article publié dans Science, l’importance de maintenir les normes de rigueur et de qualité, en dépit de l’urgence.
Ces dernières semaines, le gouvernement américain n’a pas seulement accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Il a plus discrètement mis la hache dans un programme de recherche sur les chauves-souris et le coronavirus qui était en cours depuis plus de 10 ans.
De récentes études montrent que les vaccins contre les oreillons, la coqueluche, la méningite et la fièvre jaune perdent plus rapidement leur efficacité que ne le laissent supposer les recommandations officielles.
La course au vaccin contre le nouveau coronavirus est entamée: il y aurait près de 78 vaccins actuellement en développement. Il faudrait apparemment attendre encore un an et demi dans le meilleur des scénarios, mais les chercheurs préviennent déjà qu’il pourrait être physiquement impossible de produire suffisamment de vaccins pour tout le monde.
Une bonne nouvelle dans la mauvaise nouvelle: le nouveau virus se répand vite, mais il ne subit pas beaucoup de mutations. Ça veut dire qu’un éventuel vaccin pourrait avoir une grande efficacité. Et ça rend aussi très improbable le scénario du pire, celui qui verrait le virus muter pour devenir encore plus dangereux.
Un médicament « prometteur » contre le coronavirus, déjà utilisé contre la malaria, est-il « censuré » comme l’ont prétendu plusieurs messages partagés sur les réseaux sociaux? Le Détecteur de rumeurs a cherché à départager le vrai du faux.