Il se bat contre les fausses nouvelles. Il arpente les coins les plus sombres du web pour démentir les conspirations les plus folles. Chroniqueur spécialisé à Radio-Canada, Jeff Yates a une description de tâche inusitée: pourfendre l’hydre des fakes news.
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Quel est l’impact des initiatives de vérification des faits qui se sont multipliées ces dernières années, incluant le Détecteur de rumeurs? Comment éviter que ces efforts ne prêchent qu’aux convertis?
Depuis l’invention du télégramme, l’adoption de nouvelles technologiques, telles la télévision, les téléphones intelligents et les médias sociaux, a souvent mené à des craintes d’un déclin des interactions en personne et d’une possible baisse du bonheur. Des chercheurs des Universités du Missouri et du Kansas ont découvert que l’utilisation des médias sociaux n’avaient pas d’impact négatif significatif sur les interactions sociales, ou sur le bien-être.
Dans la foulée de la tuerie de Las Vegas, Google et Facebook se sont retrouvés sur la sellette avec des histoires fausses rédigées par des complotistes et qui ont pourtant grimpé parmi les « Top stories » de l’un et parmi les « tendances » de l’autre. Ce sont des algorithmes qui, une fois de plus, ont fait ces « choix » douteux. Mais chaque nouvelle erreur « technique » de ce genre place ces géants d’Internet un peu plus près d’une décision à prendre: les gouvernements devraient-ils les traiter comme des plateformes anonymes ou comme des médias, avec les responsabilités que ce statut implique?
Imaginez un monde où tous les services numériques sont concentrés sous un même toit. Un monde où l’accumulation de données personnelles pose de graves problèmes éthiques. Imaginez ensuite un film qui rate la cible en s’avérant incapable de s’attaquer à ces problèmes qui sont pourtant extrêmement contemporains – et inquiétants.
Un autre média web vient de tomber, victime de revenus publicitaires insuffisants; le portail technologique Branchez-Vous a annoncé mardi, par la voix de son propriétaire, Média Happy Geeks, qu’il fermera ses portes à la fin du mois.
Les médias ont été pointés du doigt dans le déferlement récent des fausses nouvelles circulant sur les réseaux sociaux. Ils en seraient partiellement responsables, avance en effet l’essayiste américain Shawn Otto et le cofondateur de l’initiative américaine des débats scientifiques et politiques ScienceDebate.org.
À un pas de l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qui peut prétendre que les règles du jeu dans les relations publiques politiques n’ont pas changé?
Si vous pensez être immunisé contre les fausses nouvelles, méfiez-vous. Elles influencent nos opinions, même quand nous savons qu’elles sont fausses!
Il est maintenant établi que Twitter et Facebook peuvent se transformer en camps retranchés pour les défenseurs les plus dogmatiques d’une idéologie — où chacun peut n’écouter que les gens qui pensent comme lui. Du coup, ce n’était qu’une question de temps avant que les militaires eux-mêmes parlent de « zones de guerre » et suggèrent une riposte.