Au final, ironiquement, c’est peut-être justement l’égocentrisme qui a sauvé la franchise au dernier moment. D’avoir finalement voulu se lancer à fond dans le projet complètement fou qu’on avait en tête, qu’importe les balises imposées par sa source. Le film, divertissant au possible, est après tout régulièrement drôle, volontairement ou non (difficile d’en penser autrement quand Venom multiplie les vulgarités comme un « Hola bitches » bien lancé).
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The Bikeriders n’en demeure pas moins une œuvre soignée, forte et qui hypnotise à ses heures. Menée par un cinéaste plus que talentueux, lui-même épaulé par une armada de personnes au talent tout autant recommandable. Un nouveau classique? Peut-être pas. Mais une œuvre de grande qualité qui mérite certainement qu’on s’y attarde, ce qui n’est pas toujours donné, de nos jours.
La série est bonne, certainement, tout comme son côté historique. La distribution est aussi assez solide, mais il y a effectivement ce côté manquant, cette sorte d’absence qui fait en sorte que les amateurs resteront sur leur faim.
Venom: Let There Be Carnage est un foutoir aussi indescriptible que son prédécesseur, ce qui respecte à sa manière le style qu’on avait mis de l’avant dans le titre précédent.
Allumez vos moteurs, ajoutez des pointes de métal sur votre grosse cylindrée et prenez une bonne gorgée d’eau radioactive: Mad Max Fury Road débarque à Rembobinage, et risque de tout emporter sur son passage.
Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.