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Vingt-cinq brèves séquences dansées, exécutées majestueusement et aux chorégraphies superbes, intelligentes, émouvantes, sans faire l’économie d’une pointe d’humour… C’est ce qu’offre Danse Danse pour trois soirs seulement avec le ballet Radicale Vitalité, solos et duos de la compagnie Marie Chouinard. Un spectacle qu’il ne faut surtout pas manquer.

Spirit, le spectacle du chorégraphe Stephen Page, un descendant du peuple Nunukul et du clan Munaldkali de la nation Yugambeh, au sud-est du Queensland (Australie), est une plongée dans le monde mystérieux d’une culture traditionnelle en connexion avec la terre et les esprits censés y habiter.

Pour la première fois à Montréal, la compagnie Alonzo King Lines Ballet se produit au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, dans le cadre de Danse Danse. Pour The Propelled Heart, le grand chorégraphe américain Alonzo King fait évoluer sa troupe de danseurs virtuoses sur la voix chaude et puissante de Lisa Fischer, et le résultat est impressionnant.

Crystal Pite et Jonathon Young se sont de nouveau associés pour Revisor, un spectacle alliant danse contemporaine et théâtre d’après Gogol, dans le cadre de Danse Danse au théâtre Maisonneuve à Montréal. Le résultat est époustouflant. Avec Revisor, le public bénéficie non seulement du meilleur de la danse contemporaine et du théâtre, mais également de l’humour produit non seulement par l’absurde du propos mais aussi et surtout par l’outrance de la gestuelle des corps qui remet au goût du jour le mouvement expressionniste en art.

Who We Are in the Dark, le titre du spectacle de la compagnie Peggy Baker Dance Projects, proposé dans le cadre de Danse Danse au Théâtre Maisonneuve, peut s’entendre de bien des manières: côté sombre ou caché de l’être humain, inconscient qui se manifeste au cours de ses rêves, mais aussi ses peurs, ses manques, ses fragilités voire peut-être sa lumière cachée, son besoin et sa capacité d’aimer…

Rares sont les historiens qui se sont penchés sur les très nombreux soldats indiens qui ont combattu sous le drapeau britannique durant la Première Guerre mondiale. Pour leur rendre hommage, et comme symboles de tous les oubliés de toutes les guerres, Akram Khan se met en scène dans Xenos, dans le cadre ce qui est peut-être son dernier solo dansé.

Du fait de sa population bigarrée d’origines diverses, le Brésil bénéficie de multiples influences culturelles et religieuses: Autochtones, Portugais, Africains, à quoi s’ajoutent les immigrants du monde entier qui ont peuplé le pays jusqu’à aujourd’hui. Rodrigo Pederneiras sait tirer parti de toutes ces empreintes comme chorégraphe de l’extraordinaire troupe Grupo Corpo, de retour à Montréal pour un programme double dans le cadre de Danse Danse.

Le chorégraphe Victor Quijada, fondateur du groupe Rubberbandance, n’est pas du genre à se limiter dans ses ambitions artistiques. Bien au contraire. Et les dix membres de sa troupe de jeunes danseurs incroyablement talentueux – auxquels s’associent deux musiciens live et un éclairagiste qui fait tout le décor du magnifique spectacle Vraiment doucement donné dans le cadre de Danse Danse – font honneur à sa créativité débordante.

Seul sur scène, l’acteur Krister Henriksson incarne le docteur dans la pièce Doktor Glas, une âme romantique et solitaire qui compense une vie de regrets en se dévouant à ses patients. Présentée par le Théâtre dramatique royal de Suède Dramaten, l’adaptation du roman de Hjalmar Söderberg publié en 1905 est mise en scène par le grand dramaturge Peder Bjurman au Théâtre Maisonneuve les 27 et 28 avril dans le cadre de l’événement Printemps nordique.

C’est le 11 octobre dernier, à la salle Maisonneuve de la Place des Arts, que les Grands Ballets ouvraient leur saison. Sous la férule de leur nouveau directeur artistique, Ivan Cavallari, ils ont choisi de présenter deux œuvres assez conséquentes. En premier lieu, Stabat Mater, de Edward Clug, sur la célébrissime musique de Giovanni Battista Pergolesi. Suivi, en deuxième moitié de programme, de la 7e Symphonie de Ludwig van Beethoven, sur une chorégraphie du regretté Uwe Scholz.