La salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier accueille la nouvelle production du dramaturge et metteur en scène Steve Gagnon, Pour qu’il y ait un début à votre langue.
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Difficile liberté, ce titre d’un ouvrage de Lévinas s’adapterai bien au contenu de la pièce de Tom Schulman, La Société des poètes disparus, montée avec bonheur au Théâtre Denise-Pelletier dans une très belle mise en scène de Sébastien David. Dans la prestigieuse et austère Académie de Welton, les étudiants en uniforme répondent à la discipline et travaillent assidument en espérant plus tard intégrer une grande université. Mais lorsque surgit M. Keating, un professeur non conformiste aux méthodes d’enseignement peu orthodoxes, les étudiants découvrent une autre manière de voir et de se comporter.
Alexandre a l’imagination foisonnante, faite de l’étoffe de ses rêves. C’est un enfant sensible, intelligent, dont la petite vie est entourée de sommeil, et qui sait d’instinct que la vie est une sorte de comédie, la plupart du temps tragique. Alexandre grandit avec sa sœur dans un milieu riche et aimant, le théâtre que gère sa grand-mère et sur la scène duquel son père va mourir en interprétant rien de moins que le spectre du père d’Hamlet.
Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell, jouée à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pellier, est adaptée de la pièce de théâtre La omisión de la familia Coleman de l’Argentin Claudio Tolcachir, qui a voulu dépeindre le portrait des familles pauvres obligées de se regrouper dans un logement afin de limiter leurs dépenses.
Créée en 1974, la pièce Bonjour là bonjour de Michel Tremblay n’est pas souvent montée, mais elle gagne à être redécouverte, surtout dans l’adaptation orchestrée par Claude Poissant qui s’est attaqué à un texte de Tremblay pour la première fois de sa carrière.
Écrite dans les années 70, Bonjour là, bonjour de Michel Tremblay semble nous parler de la revendication de la jeunesse à la liberté de l’amour caractéristique de cette période de l’histoire. Mais peut-être s’agit-il plutôt de la difficulté d’exprimer son amour, celui en particulier qu’un jeune homme éprouve à l’égard de son père.
Écrire sans fautes. C’est ce que les enseignantes apprennent aux enfants depuis longtemps. Des fautes. Pas des erreurs. Des fautes. Car l’un est fautif de ne pas savoir l’orthographe d’usage. Et pourquoi? Qui a pris la décision, il y a bien longtemps, de mettre un X à hibou ou à cheveux, lorsque ceux-ci sont au pluriel? D’où viennent toutes ces règles, mais, surtout, toutes ces exceptions?
C’est avec une création audacieuse d’Olivier Arteau que le théâtre Denise-Pelletier ouvre sa saison 2017-2018. Dans une langue crue, violente et cynique, le Théâtre Kata nous présente Doggy dans gravel, pièce qui ne peut laisser personne indifférent. Olivier Arteau nous dresse le portrait plus grand que nature d’une génération internet désirant passer (trop vite?) vers l’âge adulte. Le tout enrobé d’une toile de fond digne d’un vidéoclip de notre popstar américaine préférée diffusé sur MusiquePlus.
En lisant le programme de la pièce de théâtre Le Lac aux deux falaises, où le metteur en scène Louis-Dominique Lavigne décrit une région lointaine où opère « une magie rugueuse comme le roc », je me suis instantanément imaginé une version acadienne des contes villageois de Fred Pellerin.
Production du Théâtre Le Clou, Assoiffés, écrit par Wajdi Mouawad en collaboration avec le metteur en scène Benoit Vermeulen, tourne au Québec et à l’international depuis 2006. Après plus de 250 représentations, on ne pensait pas le revoir à Montréal, et pourtant le Théâtre Denise-Pelletier l’a programmé pour trois semaines!