Dans le scénario « moyen » d’augmentation des gaz à effet de serre que privilégient les climatologues, un « El Niño extrême » se produirait désormais une fois par décennie, plutôt qu’une fois par deux décennies, comme ce fut le cas au cours du dernier siècle.
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Les chercheurs appuient en partie leur modélisation sur des systèmes de haute pression observés bien plus près de chez nous, c’est-à-dire dans l’atmosphère terrestre. Ces systèmes, appelés « dômes de chaleur », surviennent régulièrement dans certains courants-jets, et jouent un rôle important dans le contexte d’événements météorologiques extrêmes, tels que des vagues de chaleur et des sécheresses.
Les « revenus perdus » à cause des ouragans aux États-Unis seraient passés de 15 000 milliards de dollars à 40 000 milliards de dollars, sur une période d’environ 40 ans.
Même en l’absence d’ouragans, des températures de l’eau qui dépassent pendant plusieurs jours les 26 à 29 degrés Celsius signifient une multiplication par cinq des risques de précipitations extrêmes. Ce qui se traduit par des inondations, en particulier dans les îles des Antilles.
Aux États-Unis, The Hill, qui s’intéresse d’ordinaire à la politique plutôt qu’à l’environnement, a profité de cette étude pour signaler que, sur les quelque 160 « désastres climatiques » qui ont causé depuis 10 ans plus de 1 milliard$ de dégâts chacun, 24 étaient des ouragans.
Là où il n’y a pas de barrières anti-inondations assez élevées, ou de systèmes d’évacuation des eaux de pluie beaucoup plus efficaces qu’aujourd’hui, des quartiers entiers seront de plus en plus souvent sous l’eau lors des prochaines grandes tempêtes.
2020 a été l’année du plus grand nombre d’ouragans depuis que de telles données sont récoltées: 7 ouragans majeurs, 11 systèmes dépressionnaires qui ont touché les États-Unis, et une dépression subtropicale qui s’est même rendue jusqu’au Portugal.
De 10 000 à 50 000 milliards de dollars en coûts supplémentaires pour les économies de la planète si nous n’agissons pas suffisamment rapidement contre les changements climatiques: voilà le constat plus que troublant auxquels sont parvenus des chercheurs de l’Université de Warwick, au Royaume-Uni.
Voilà sept ans que la tempête Sandy a paralysé New York, pourtant connue pour son activité incessante. De fortes marées et une puissante tempête, soit les importants volumes d’eau qui se sont accumulés devant Sandy alors qu’elle se déplaçait, se sont combinées pour inonder le bas de Manhattan sous plus de deux mètres d’eau, faisant 53 morts et provoquant pour environ 19 milliards de dollars en dégâts, et ce uniquement à New York. Comment se protéger contre une telle catastrophe?
Il faudra investir 5,3 milliards de dollars. Par année. Voilà la conclusion à laquelle sont parvenus la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC), dans un nouveau rapport, si l’on souhaite envisager un pays où les villes sont véritablement adaptées aux changements climatiques.