Le concept a un avantage pour les chasseurs de civilisations extraterrestres : en théorie, on pourrait détecter à de grandes distances une étoile entourée d’une telle sphère, à cause du rayonnement infrarouge que générerait cette « construction », chauffée en permanence de « l’intérieur ».
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Cette recherche est aussi un rappel que toute affirmation sur la détection d’une « biosignature » — une « signature » dans l’atmosphère qui serait attribuable à de la vie — devra faire l’objet de la plus grande prudence, tant qu’elle n’aura pas été confirmée et re-confirmée par d’autres analyses.
La nébuleuse, appelée Mi-67, fait environ 6 années-lumière de large. Considérant la vitesse à laquelle elle grossit, cela place le début de cette phase il y a environ 20 000 ans. Or, une phase Wolf-Rayet est courte, du moins d’un point de vue cosmique : quelques millions d’années tout au plus.
À la mi-août, une équipe d’astronomes a publié 690 images correspondant chacune à une portion différente du ciel, le tout représentant l’équivalent d’un dixième d’une pleine lune.,
L’annonce de la NASA, le 21 mars, comme quoi on aurait dépassé le seuil de la 5000e exoplanète (5005 plus précisément) reste sujette à débats.
« Le plus dur est fait » en vue de l’entrée en fonction du nouveau télescope spatial James-Webb.
L’astronomie reçoit actuellement un coup de pouce de citoyens des quatre coins du monde. Plus de 100 000 contributeurs mettent leurs yeux au service de la quête de mystérieux objets célestes pas faciles à observer.
À mesure que des missions comme celle du télescope spatial Hubble et des instruments TESS et Kepler continuent de nous fournir un aperçu des propriétés des planètes situées autour d’autres étoiles – les exoplanètes –, les chercheurs ont de plus en plus de facilité à déterminer l’apparence de ces mondes, leur composition, et à savoir s’ils pourraient être habitables, ou non. Dans une récente étude, des spécialistes ont ainsi conclu que certaines planètes riches en carbone pourraient être constituées de diamants et de silice.
Lorsque le télescope spatial James Webb sera lancé en 2001, l’une de ses contributions les plus attendues dans le domaine de l’astronomie sera l’étude des exoplanètes – ces planètes qui orbitent autour d’une étoile différente de la nôtre. Des chercheurs sont donc à pied d’oeuvre pour tenter de déterminer si les techniques de détection de ces planètes peuvent être améliorées, et s’il est possible de mieux observer les planètes possédant une atmosphère, et donc étant possiblement habitables.
L’annonce cette semaine de la mise à la retraite du télescope spatial Kepler a marqué la fin d’une époque — une explosion de découvertes de planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil — mais surtout le début d’une autre: les successeurs de Kepler détermineront si oui ou non il y a de l’atmosphère autour de certaines de ces planètes, et peut-être même de la vie.