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Bien qu’un cran plus fluide et tolérable que son prédécesseur, cet énième Spider-Man, nouvel essai purement estival histoire d’alléger les aventures des amis de la grande famille Disney Marvel, n’en demeure pas moins une proposition beaucoup trop enfantine où, lorsque remises en question, les pièces a priori amusantes ne s’emboîtent aucunement.

Enfin! Après une vingtaine de films et plus d’une décennie, la saga des Avengers tel qu’on les connaît prend fin. Et si les balises de Disney destinées à assurer un succès usiné à chaque épisode ont effectivement donné lieu à des hauts et des bas, n’ayez crainte: cette finale offre tout ce qu’elle devrait livrer. Sans être extraordinaire, ni réinventer la formule, Avengers: Endgame est certainement réussi.

Les membres de la Ligue de justice ont connu toutes sortes d’aventures à travers l’espace comme le temps, mais pour la première fois de leur longue carrière, ils devront faire équipe avec leurs futurs rejetons, dans le Héritage de Bryan Hitch et Fernando Pasarin.

Pris dans un moule qu’on essaie tant bien que mal de casser, Captain Marvel est un film avec la fluidité et l’aisance habituelles de Marvel, mais qui, sans renier une part intéressante de personnages féminins, sert surtout de préambule à plus grand que lui, au lieu d’accorder à la superhéroïne sa véritable splendeur.

Bien qu’on ait l’impression que Marvel a envahi tous les écrans depuis des siècles, le Marvel Cinematic Universe s’est imposé il y a seulement une décennie. C’est donc après un nombre impressionnant de films, de succès et de profits que la franchise arrive finalement à terme (ou presque) de sa première grande histoire, tentant tant bien que mal de justifier que tout le périple en aura valu la chandelle.

Qui l’aurait cru? Marvel a fourni son opus le plus rafraîchissant à l’aube de la dixième année d’existence du MCU. Effectivement, à l’aide du style unique du cinéaste néo-zélandais Taika Waititi, puisant principalement toute sa force dans son humour absurde et tordu, voici enfin venu votre chance de tomber sous le charme de ce déridant film de superhéros ou de le réécouter encore et encore pour rire aux éclats à nouveau grâce à sa sortie en DVD.

Qu’on le veuille ou non, les films adaptés des superhéros de Marvel n’ont jamais été reconnus pour leur originalité, mais davantage pour leur efficacité, surtout face au moule que Disney leur a fait répéter ad nauseam au fil des multiples épisodes de l’univers qui se succèdent plusieurs fois par année. Quelle surprise alors d’y voir un cinéaste au style singulier réussir avec insistance à y insuffler son propre aura dans ce qui pourrait bien être la proposition la plus déjantée de tout le Marvel Cinematic Universe jusqu’à maintenant.

Disney Marvel veut les droits de Spider-Man depuis tellement longtemps déjà que maintenant qu’ils se sont enfin approprié le butin des mains de Sony, ils ont couru plus vite que leur ombre pour livrer un film qui anticipe le plaisir avant même d’avoir laissé le temps au spectateur de le ressentir. Après tout, quand ton film de superhéros débute avec la genèse de ton vilain de service, disons que cela en dit long sur là où résident les forces de ton entreprise.

Les Power Rangers ont toujours été synonymes de créativité, de folies, de liberté et, surtout, d’aventures tordues, peu importe les limites de notre logique, ou du quelque peu de réalisme qu’il reste au genre fantastique ou à la science-fiction. Les choses ont bien changé, puisque cette nouvelle version de la populaire franchise, adaptée visiblement pour les jeunes adultes d’aujourd’hui, est tellement formatée et torturée qu’on se demande longtemps où diable est passé le plaisir d’antan.

Avant de se faire ruiner à petit feu par un univers cinématographique de plus en plus confus et des films de plus en plus déplorables, DC Comics a eu son Watchmen, et Marvel est bien passé à deux doigts d’avoir son Logan. Ce, avant de retomber dans la majorité des pièges qui empêchent habituellement les films de X-Men de se sortir de ce qui les confinent dans la catégorie des divertissements à grand déploiement, sans plus. Néanmoins, pour ce qu’il vaut, Logan a pratiquement tout d’un beau petit miracle et livre sans mal la marchandise.