Le spectateur assiste à une sorte de rêve, la manifestation onirique des effets de l’amour après qu’on l’a définitivement perdu et qu’on ne sait plus soi-même si on voudrait ou non le retrouver.
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L’offre de la Rotonde et du Grand Théâtre de Québec met en scène plus de 250 interprètes qui brilleront jusqu’en mai 2024 à travers 18 créations de danse.
C’est à la fois original et particulièrement courageux de donner à ses idées autant de matière réelle. Les sculptures des masques se font devant le spectateur et parfois à l’aveugle, puisque l’argile recouvre tout, et en particulier les yeux de ceux qui les modèlent.
Les trois œuvres de la soirée font ressortir l’incroyable créativité de la danse contemporaine, à quel point les œuvres peuvent être variées au niveau des mouvements toujours plus innovants.
La programmation 2023-2024 de la Salle Bourgie est lancée d’une manière remarquable, avec un niveau de qualité qu’il sera difficile de surpasser.
Penseur universel, l’écrivain positionne Colette comme appartenant à la génération Z, avec sa force et ses prises de positions contemporaines. Car après tout, elle est la « première superstar queer de la littérature occidentale »!
Au terme de la performance, Catherine Ringer délivre encore deux pépites de sa gorge vive, inextinguible : Un jour tu verras de Mouloudji et Je me suis fait tout petit de Brassens. Le désir de la garder tout près de nous, encore et encore, planait comme un parfum d’ivresse.
« On est comme les autres en étant nous-même. Je n’ai jamais eu besoin de monter sur scène pour qu’on me dise je t’aime. Je ne pouvais pas regarder les autres, mais aujourd’hui, après des années de thérapie dans l’ombre, je vis l’exigence de la scène sans crainte. »
Dans certaines œuvres, par l’introduction d’accords très vigoureux, on pouvait imaginer, l’espace d’un instant, des accents de rock, eh oui! Cela était du plus bel effet. Aussi, à d’autres moments, la kora de Cissoko nous faisait goûter une saveur provenant davantage du Moyen-Orient que de l’Afrique de l’Ouest.
Tous ont eu leur moment de gloire dans cette soirée, mais impossible de ne pas mentionner, comme je l’ai fait en 2021, l’immense talent de Didem Basar qui joue du kanun comme une déesse.