Entre art et science, la Rébellion du Minuscule permet de penser la contradiction et l’entre-deux, et de sortir de ce besoin pathologique qu’ont beaucoup d’entre nous de s’accrocher à des pseudos certitudes et de tout ranger dans des cases hermétiques pour en opposer les contenus plutôt que d’essayer d’en comprendre toute leur complexité.
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L’intrigue et les dialogues du Misanthrope constituent un reflet fidèle d’une partie de la société dans laquelle nous vivons et, plus profondément, s’appuient sur des constats éternels de ce que l’on peut espérer de nos rapports humains.
Sans provoquer d’inondation, l’artiste joue de ces fuites dans une chorégraphie performative et sonore, parfois douce parfois proche de la transe. Tout un jeu érotique s’organise avec trois chevelures mouillées, celle de l’artiste et deux autres qu’elle agite dans les airs et sur son corps.
La prestation unique de Searching For Goya réserve une expérience digne des scènes new-yorkaises que la compagnie connaît bien. « Il faut venir à notre rencontre, au nom de la passion de vivre, de la compassion et de l’humanité. »
Le florilège étonne toujours et le public (tout comme les fantômes de La Tulipe) espère vivement une nouvelle guirlande de contes, l’an prochain. Mais avant de partir, faisons une dernière prière. Pour que le père Noël, quand il descendra du ciel, n’oublie pas notre petit soulier, assurons-nous de rester sages (ou pas) toute l’année.
Si l’archet magique de Julie Triquet était bien au rendez-vous, mentionnons aussi la généreuse et bien sentie prestation de Jonathan Goldman, au bandonéon.
Avec un talent fou, cinq artistes incroyables (Natalie Lecompte, Pierre Brassard, Benoit Paquette, Monika Pilon, Marie-Eve Sanfaçon, Marc St-Martin) proposent un spectacle de théâtre et de music-hall, dans lequel ils dansent, chantent, imitent et jouent la comédie pour amuser le public.
L’Or Blanc est un spectacle pour tous les publics qui nous fait voyager dans des contrées lointaines. La musique et les chants sont très beaux, le peintre a juste le temps de réaliser le tableau qui manquait dans un ensemble plus grand, et les acrobates, danseurs et autres artistes de cirque sont pour le moins époustouflants.
Sans le vouloir ni le chercher, les mini-récits révèlent des aspects décousus et aléatoires d’une société qui vit, qui se remet lentement d’une période difficile où la liberté brimée obligeait à la méfiance ou au secret.
S’agit-il d’une quête de soi à travers le miroir de l’autre, de l’émancipation d’êtres longtemps brimés, ou de la venue au monde d’un idéal rêvé?