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Samedi soir dernier, à la Maison symphonique, les Violons du Roy et La Chapelle de Québec présentaient le demi-opéra Le roi Arthur d’Henry Purcell. Sous la direction du fondateur des Violons du Roy, Bernard Labadie, les solistes invités étaient Anna Prohaska, soprano; Daniel Moody, contre-ténor; Andrew Staples, ténor; Tyler Duncan, baryton.

Le roi de l’électro-pop, la légende Française Jean-Michel Jarre (JMJ) présentait jeudi à Montréal son deuxième spectacle en carrière sur le sol canadien. Après avoir enflammé la ville de Toronto mardi soir, c’était au tour du Centre Bell de subir ce raz-de-marée d’effets visuels immersifs concocté pour la toute première fois par le parrain de la musique électronique.

La chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker, figure marquante de la danse contemporaine, revient à Montréal, cette fois-ci pour présenter au public montréalais Rain, une des oeuvres majeures du répertoire de sa compagnie Rosas. Quinze ans après sa création en 2001, l’oeuvre a repris la route, maintenant portée par un groupe de 10 jeunes interprètes.

Le coup de cœur pour Josiane Aubuchon, cette diplômée de l’École nationale de l’humour de la cohorte de 2012, est immédiat. L’injustice veut toutefois que son irrésistible personnalité aussi rassembleuse qu’extrêmement talentueuse pour raconter des histoires du quotidien avec la fougue d’un conteur d’histoires d’un autre temps soit encore trop peu connue du grand public. Espérons qu’avec son premier spectacle solo intitulé La veillée d’Aubuchon, l’humoriste saura se tailler davantage la place qui lui revient en humour.

C’est peut-être par pur hasard ou dans un clin d’œil du destin pour passer le flambeau, mais c’est sous la pluie mardi matin qu’a été dévoilé aux médias Volta, la plus récente création sous chapiteau du Cirque du Soleil, prenant l’affiche moins d’un an après Luzia, qui était, on le rappelle, la première production en tournée à incorporer l’eau au sein même du spectacle.

« Il me semble que ça fait toujours tellement de bien de quitter Ottawa », je souris en me tournant vers Marie-Michelle, qui plisse les yeux alors que les derniers rayons de soleil se glissent entre les parois de sa petite Toyota grise. Dernière nous, la capitale canadienne offre son morne panorama d’édifices gouvernementaux délavés.

L’Agora de la danse présente, du 29 mars au 1er avril, un solo troublant intitulé When the ice melts, will we drink the water? Chorégraphiée par Daina Ashbee, à peine âgée de 26 ans, la pièce s’est mérité le titre de meilleure œuvre chorégraphique de l’année 2016 aux Prix de la danse de Montréal. Cette fois-ci, elle est présentée au sous-sol du nouvel édifice Wilder toujours en construction, dans la salle bleue aussi appelée Espace Florence-Junca- Adenot.

Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal et en collaboration avec LASERRE, Les Possibles proposent des rencontres entre l’art et le citoyen. Un projet qui présente les œuvres de 12 artistes dans des lieux inusités de la ville. Jeudi soir dernier, la bibliothèque de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont accueillait le troisième Possible de la série, l’œuvre de la circassienne Claudel Doucet Que nous soyons.

En ce dimanche après-midi frisquet, c’est à une courte rencontre que Karin Kei Nagano conviait le public montréalais, le 12 mars dernier à la Salle Bourgie, dans le cadre du Festival Montréal en lumière. En effet, en tout et pour tout, l’exécution des œuvres inscrites au programme n’a duré qu’une cinquantaine de minutes.