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Dès qu’une personne ou un groupe veut remettre en doute l’existence du réchauffement climatique, ou la responsabilité humaine dans le réchauffement, ou « l’urgence climatique », l’argument de l’absence de « consensus scientifique » revient sur la table. Mais que veut dire consensus, ici?

Les modifications génétiques de l’embryon sont peut-être à nos portes, mais comment les encadrer? C’est pour apporter un éclairage que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rassemblera les 18 et 19 mars un panel de 18 experts à Genève, en Suisse —chercheurs, avocats et éthiciens. Bien qu’il y ait une urgence à uniformiser ces pratiques à l’échelle internationale, certains chercheurs craignent que cela ne mette un frein à leur recherche.

Une base de données des articles scientifiques qui ont dû être ensuite retirés des archives de leurs revues, révèle que la croissance du phénomène est en bonne partie nourrie par une croissance de la surveillance des revues: elles sont plus vigilantes et sont devenues plus nombreuses à reconnaître le sérieux du problème.

Bonne nouvelle: le « mouvement » des gens qui croient que la Terre est plate n’est peut-être pas en croissance. Ainsi, il est faux d’affirmer que le tiers des milléniaux adhèrent à cette croyance. Seulement 2% sont fermement dans ce camp… quoique 16% semblent être dans le camp des indécis.

Alors que des compagnies de haute technologie exprimaient leur opposition au décret anti-réfugiés et anti-immigration signé par Trump vendredi soir, des universités faisaient part de leur désarroi, et l’une d’elles annonçait qu’elle refuserait de répondre à toute requête qui concernerait le statut de ses étudiants.

Alors que la résistance à Trump s’organise dans plusieurs secteurs de la société civile, un groupe de scientifiques a décidé de répondre par une « Marche pour la science » qui serait tenue simultanément dans autant de villes qu’il sera possible d’en organiser, avec une marche centrale dans la capitale.

Une prise de position tout à la fois contre le sexisme, la discrimination et l’anti-intellectualisme. C’est une lettre rédigée à la hâte par cinq femmes scientifiques dans la foulée de l’élection de Trump, mise en ligne le 17 novembre avec 500 signatures, et qui a déjà dépassé, après quelques jours, le cap des 5000 appuis.

Peut-on rire de tout? Cette question, qui revient souvent sur les tribunes publiques, a trouvé écho, cette fois-ci, dans une petite salle bondée de scientifiques, réunis à Washington, à l’occasion du plus récent congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences. À l’avant, trois panélistes invités — une chercheuse et deux humoristes versés dans la science — ont répondu à cette question par l’affirmative: il est tout à fait possible de rire de sujets sérieux liés à la science, à condition d’utiliser quelques détours…

Ça commence à jouer dur autour de la technologie « révolutionnaire » qu’est censé être CRISPR. Un texte remet en question celui ou celle qui pourrait s’en attribuer la paternité… au profit de l’auteur du texte lui-même.