Il est tout beau, tout frais sorti des presses (ou de leur équivalent numérique), et il est évidemment déjanté à souhait. Les gars de King Gizzard and the Lizard Wizard, jamais du genre à s’asseoir sur leurs lauriers, et en apparences réfugiés dans les terres australes, libérés de la menace de la COVID-19, viennent tout juste de lancer L.W., leur 17e album studio. Rien de moins!
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Il faut qu’on parle de Straws in the Wind. Parce que s’il est facile de reconnaître que K.G., le plus récent album du groupe tripatif King Gizzard and the Lizard Wizard, est un très bon opus – les gars de King peuvent-ils se tromper? –, force est d’admettre que le titre en question, présent sur le disque, a des allures de beau gros troll musical.
Quelques mois après l’excellent – et particulièrement mélancolique – album Realign, la formation new-yorkaise Red Vox propose un mini-disque d’à peine quatre titres intitulé Lost For A While. Et si, tout comme le précédent effort, les pièces ont techniquement été composées et (possiblement) enregistrées avant la pandémie, difficile de ne pas tracer de parallèles avec la situation actuelle.
Des guitares plus que distordues; du Eddie Grant et son Electric Avenue mêlé à une version sur les stéroïdes de We Are The Robots, de Kraftwerk; une pièce qui dure à peine 19 minutes… Le plus récent album de la formation Deerhoof, Love-Lore, dérange autant qu’il vient étrangement séduire.
On l’attendait depuis plusieurs semaines; il frappe comme une tonne de briques. Mais si les quatre membres du groupe All Them Witches sont effectivement capables de donner dans le gros rock sale qui décape, leur plus récent album, Nothing as the Ideal, fait aussi la part belle aux mélodies plus douces, voire aux échappées psychédéliques qui confirment le statut de d’excellence de la formation.
Pour une raison pas tout à fait précise, écouter Realign, le nouvel album du groupe new-yorkais Red Vox, fait verser quelques larmes. Lancé il y a un peu plus d’une semaine, ce disque du quatuor originaire de Staten Island mêle juste ce qu’il faut de rock alternatif, de balades tristes et d’autres pièces mélancoliques pour qu’on y devine une douleur, une exploration de soi qui vient chercher les émotions cachées. Celles qui se trouvent tout en bas, dans les tripes.
Agressif, accrocheur, violent, dément. Le trio des Grizzled Mighty, originaire de la région de Seattle, sur la côte ouest américaine, propose Confetti Teeth, un disque complètement fou. À travers la guitare déjantée, les voix discordantes, la batterie qui passe près de nous assommer à chaque note, ce cinquième album est parfait pour atteindre un nouveau niveau d’existence. Ou décaper ses murs, si besoin est.
Qui aurait crû que Brighton, ville côtière britannique connue pour son tourisme, pourrait abriter un groupe aussi éclaté que Wax Machine? Le fait que la municipalité soit entre autres connue pour sa scène musicale y est certainement pour quelque chose, mais que l’on se trouve à Brighton ou ailleurs dans le monde, Earthsong of Silence, qui tombera dans les bacs des disquaires d’ici quelques jours, détonne et ensorcelle.
Adieu, Beethoven, Mozart et les autres, place aux grands noms du rock progressif et psychédélique, du moins le temps d’un concert en pleine Nuit blanche montréalaise. À la Maison symphonique, la soirée de samedi était ainsi consacrée à de la musique « orgue’n’roll », soit des reprises de grands succès de Pink Floyd à Frank Zappa, avec l’aide du grand orgue Pierre-Béique. Tout un programme!
Avec Elvis: ombre et lumière, l’ancien rédacteur en chef de Paris Match Patrick Mahé et Kent, le chanteur du groupe Starshooter, livrent une biographie en images qui rend un bel hommage à un artiste plus grand que nature, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui.