Comme le rappelle le journal britannique The Guardian le 11 octobre, la Russie est connue des experts pour avoir utilisé X pour diffuser de la désinformation, et les événements des derniers jours laissent croire « qu’elle semble avoir capitalisé sur le conflit israélo-palestinien ».
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« Les conclusions de notre étude soulignent l’impact négatif de l’exposition à des images sexualisées, ce qui est une part croissante des réseaux sociaux, de nos jours, et qui entraîne une multiplication des comparaisons sociales à ce genre d’images. »
« Les personnes fortement motivées à trouver et partager des contenus antivaccins ne font donc qu’utiliser le système de la façon dont il a été conçu, ce qui vient compliquer le fait d’équilibrer ces comportements par rapport aux enjeux de santé publique ou de sécurité. »
Sur son site, elle annonce ses services de « coach holistique » pour des contrats individuels « de 3, 6 ou 12 mois », avec un investissement minimal de 2500 $ par mois.
Le manque de transparence des plateformes (Twitter était une rare exception pour les chercheurs, avant son acquisition par Elon Musk) a souvent été pointé du doigt ces dernières années comme un obstacle à une meilleure compréhension de cet écosystème de la désinformation.
Il s’agit majoritairement de femmes qui ont remplacé les croyances traditionnelles avec leur propre évangile via Instagram et d’autres plateformes. Elles contactent d’autres femmes pour leur indiquer comment « être la meilleure version d’elles-mêmes », même si le média et le message viennent flouter la séparation entre le religieux et le séculier.
Lorsque les chercheurs ont trafiqué le fil de publications de certains utilisateurs pendant une période de 3 mois afin de diversifier les contenus auxquels ils étaient exposés, aucun effet sur le degré de polarisation ou d’extrémisme idéologique n’a été observé.
« Nous disons aux gens d’obtenir leurs informations auprès de plusieurs sources pour réduire le risque d’être induits en erreur. Mais cela ne fonctionne pas aussi bien si plusieurs médias peu crédibles parlent de la même chose. »
L’un des chercheurs responsables de l’étude estime qu’il faut d’ailleurs se poser une autre question: les commentaires négatifs sont-ils plus avantageux que les positifs? Une attention négative est-elle plus utile que pas d’attention du tout?
C’est du côté des gens s’informant sur les médias sociaux que les résultats sont les moins bons: 53 % des participants passant par Snapchat pour connaître les plus récentes nouvelles ont obtenu un mauvais score. Truth Social, la plateforme liée à Donald Trump, est aussi synonyme de mauvais résultats lorsque vient le temps de départager le bon grain de l’ivraie journalistique.