L’une des conséquences de l’accroissement du volume d’informations accessibles est le fait que la proportion d’entre elles qui peuvent être absorbées diminue. Une personne se retrouvera donc avec une mince tranche d’informations et d’opinions, et devient donc plus vulnérable face à la désinformation et risque de polariser davantage ses opinions. Pour en finir avec cette tendance, des experts en informatique affirment qu’il est nécessaire de développer de nouveaux algorithmes pour élargir nos horizons.
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La politisation rapide de la pandémie de COVID-19, aux États-Unis, peut être constatée dans les messages publiés à ce sujet sur Twitter par les membres du Congrès américains, révèle une nouvelle étude.
L’épidémie de fausses nouvelles autour du coronavirus continue de frapper très fort, et les chiffres rappellent plus que jamais à quel point le problème tourne autour des réseaux sociaux. La solution viendra-t-elle de plateformes qui prendront acte de leurs responsabilités, ou d’usagers qui comprendront mieux ce que « désinformation » veut dire?
Confronté à un réseau social qui a finalement – et très timidement – réagi au torrent de mensonges, de demi-vérités et de messages manipulateurs qu’il y déverse tous les jours, le président américain Donald Trump a signé jeudi un décret visant à retirer à Twitter, mais aussi aux autres réseaux sociaux, certaines protections juridiques les empêchant d’être poursuivis pour le contenu qui est publié sur leurs plateformes.
Un peu partout en Amérique du Nord, et jusqu’au Québec en fin de semaine, les activistes opposés au confinement ont trouvé des alliés inattendus chez les groupes antivaccins. En fait, ces derniers ont une force que les défenseurs d’une information scientifique rigoureuse n’ont pas: ils sont organisés.
Des chercheurs californiens utilisent l’intelligence artificielle pour pourchasser sur Twitter les robots ou bots, ces comptes automatisés, sur les médias sociaux. Comme ils le résument dans cet article, ils ont utilisé un algorithme de détection qui rend possible de mieux comparer l’activité des faux comptes (les bots) et des vrais utilisateurs.
De quoi parlent 197 millions de tweets publiés à propos du coronavirus pendant la deuxième quinzaine de mars? En bonne partie d’hôpitaux, de soins de santé, de médecins… et d’une certaine courbe qu’il faut aplatir. Quant au ton, il n’est pas aussi pessimiste qu’on pourrait le croire.
Après des années passées à se faire reprocher d’être des vecteurs de désinformation, il y aura fallu un coronavirus pour faire bouger certaines des plateformes: au cours des deux dernières semaines, Twitter a effacé plusieurs tweets contenant des fausses informations, dont deux émanant de nul autre que le président du Brésil.
Finie, cette époque où les outils technologiques semblaient vouer la civilisation occidentale à un avenir radieux; l’heure est plutôt au clash entre les règles sociétales établies et l’utilisation parfois abusive de technologies et autres plateformes, appareils et outils numériques qui sapent les fondements de la démocratie en permettant un affaiblissement des institutions. Selon plusieurs experts interrogés par le Pew Research Center, cette tendance ira d’ailleurs en s’aggravant.
Les climatosceptiques sont peut-être moins nombreux qu’on ne l’imagine… et moins nombreux qu’ils ne l’imaginent eux-mêmes: un quart de leurs messages sur Twitter, pendant un moment crucial de l’automne 2017, avaient en fait été envoyés par des robots.