Par disciplines, la tendance est tout aussi nette: la Chine avait pris la tête des sciences physiques en 2021 et des données préliminaires des quatre premiers mois de 2023 suggèrent qu’elle aurait aussi devancé les États-Unis dans les sciences environnementales, ne laissant à ceux-ci que les sciences de la vie.
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Le secteur de la recherche n’est pas le seul touché : c’est tout le secteur des compagnies émergentes, ou « start-up », qui est particulièrement vulnérable aux perturbations que vit l’économie depuis un an.
Dans un document de vulgarisation de l’armée américaine publié en 2019, le lieutenant-colonel Anthony Tingle décrit les applications militaires des ballons stratosphériques. Selon lui, ces engins peuvent accomplir des missions d’espionnage, de surveillance, de reconnaissance, de communication et de détection des missiles.
Les auteurs suggèrent eux-mêmes que leur tableau manque peut-être de nuances : un de leurs constats est que, bien que toutes les courbes générales tendent vers le bas, il y a un aussi grand nombre d’articles « disruptifs » qu’avant. De quoi inspirer de futures recherches sur ce qui distingue ces articles des autres…
Depuis le 30 novembre, bien des gens ont eu l’opportunité de découvrir le réalisme des textes de l’IA. Mais avec le texte d’une recherche scientifique, on passe à une autre niveau.
L’importance de faire, de diffuser et de partager la recherche scientifique en français, est plus que jamais primordiale, comme l’a montré la crise de la COVID-19.
Depuis longtemps, les chiffres montrent que les chercheurs publient davantage que les chercheuses. Pour la première fois, une étude pointe une corrélation entre ce fait et la conciliation travail-famille, qui tourne plus souvent au désavantage des femmes. Et la COVID-19 risque d’avoir amplifié le problème.
L’influence des revues scientifiques « prédatrices » ou « frauduleuses », c’est-à-dire celles qui publient tout ce qu’on leur envoie moyennant un généreux paiement, n’est pas à sous-estimer: une enquête révèle qu’un grand nombre d’entre elles font toujours partie de la base de données scientifique Scopus, l’une des plus utilisées par les chercheurs.
« J’avais l’impression d’être un échec complet, parce que je ne mène pas de recherches visant à guérir la COVID. » Une réaction apparemment répandue depuis quelques mois, note un reportage de la revue britannique Nature.
Vous êtes partisan de l’accès gratuit aux recherches scientifiques et vous voulez que vos recherches soient accessibles à tous les lecteurs d’une revue scientifique prestigieuse dès leur publication? L’éditeur de la revue Nature est finalement d’accord. À condition que vous payiez 9500 euros.