Si plusieurs gouvernements, y compris ceux du Canada et du Québec, ne ferment pas la porte à l’idée de faire appel à des applications mobiles pour retracer les gens ayant pu être en contact avec des personnes infectées par le coronavirus – ou ayant elles-mêmes été contaminées –, plusieurs organismes et agences de la protection de la vie privée réclament des balises claires pour éviter que les informations personnelles des utilisateurs risquent de tomber entre de mauvaises mains.
Browsing: protection de la vie privée
Avec une popularité qui continue à croître, les VPN, les réseaux privés virtuels, sont utilisés pour atteindre plusieurs objectifs, objectifs qui tournent généralement tous autour de l’idée de naviguer en ligne sans qu’un site web, qu’un fournisseur d’accès, ou que d’autres services et systèmes puissent déterminer l’emplacement géographique d’un internaute, et ultimement l’identifier. Lorsque de tels services d’anonymat sont gratuits, toutefois, il y a probablement anguille sous roche, estime une nouvelle étude.
Est-il véritablement possible de cacher complètement ses gestes en ligne? Des chercheurs, publiés dans l’International Journal of Electronic Governance, ont tenté de savoir si une série de cinq applications « anonymes » pour médias sociaux sont véritablement sécuritaires, ou si elles permettent plutôt à des tierces parties d’avoir accès à des informations personnelles ou de suivre les utilisateurs à la trace.
Alors que seront bientôt imposées les premières amendes pour des violations des plus récentes normes européennes en matière de protection des données, des chercheurs ont démontré que même des données « rendues anonymes » peuvent être liées à des individus en particulier en utilisant l’apprentissage machine.
L’application mobile FaceApp, particulièrement populaire sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine, entre autres grâce à sa fonction de « vieillissement » des internautes, doit faire l’objet d’une enquête du FBI et du gendarme des marchés financiers, la Federal Trade Commission, réclame Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat des États-Unis.
En devenant la semaine dernière la première ville américaine à interdire la technologie de reconnaissance faciale pour la police et la municipalité, San Francisco a remis à l’ordre du jour les inquiétudes quant à la protection de la vie privée.
Lors de pratiquement tous les achats en ligne, les informations personnelles d’un individu – son nom, sa date de naissance et son numéro de carte de crédit – sont stockées en format électronique dans le « nuage », un réseau de serveurs informatiques. Alors que plus de gens que jamais se tournent vers les achats en ligne, des chercheurs de l’Université du Missouri espère employer une nouvelle stratégie s’appuyant sur l’intelligence artificielle pour combattre le piratage et protéger les données.
Une nouvelle étude révèle que la vie privée, sur les médias sociaux, est à l’image de la fumée secondaire: elle est contrôlée par les gens qui vous entourent.
L’Union américaine des libertés civiles (ACLU) a favorablement accueilli, jeudi, la décision du géant Google de ne pas aller de l’avant avec la vente d’un service de surveillance comportant une dimension de reconnaissance faciale. Ce faisant, plaide-t-on, l’entreprise a respecté son slogan officieux « Do no Evil », malgré une feuille de route entachée de décisions douteuses sur le plan éthique.
Voilà plusieurs décennies que les maisons deviennent progressivement plus « intelligentes », mais la prochaine génération de ces demeures connectées pourrait offrir ce que des chercheurs de la Case Western Reserve University surnomment « l’internet des oreilles ».