« Tout ce qui est vol de propriété intellectuelle, c’est-à-dire de l’espionnage, c’est quelque chose auquel les entreprises canadiennes, entre autres, doivent faire extrêmement attention. »
Browsing: protection de la vie privée
« Repousser les choses à plus tard, c’est-à-dire procrastiner, est le principal coût caché. Mais le manque de sommeil, la perte de la capacité de concentration et les applications grugeant le temps habituellement consacré aux contacts physiques avec ses proches, ou le temps accordé aux loisirs ou à l’entraînement, font aussi partie des impacts inattendus. »
Selon des données tirées de l’édition 2024 d’un rapport d’IBM sur les vols de données, qui vient tout juste d’être publiée, ces incidents entraînent des dépenses moyennes de 6,32 millions de dollars canadiens pour les entreprises d’ici.
Quand un établissement est attaqué, il a deux solutions : payer la rançon ou encaisser le coup. Si tout est sauvegardé et qu’aucune donnée confidentielle n’a été touchée, il possible de s’en sortir sans avoir à payer, mais en perdant tout de même le résultat de semaines de travail.
Certaines de ces informations peuvent même être utilisées dans un contexte politique. Par exemple, en combinant les informations d’une application de suivi du cycle menstruel avec celles d’un outil de géolocalisation, il serait possible de déduire qu’une femme est allée subir un avortement.
La rédaction d’un rapport sur l’état de l’IA a été confiée au chercheur montréalais Yoshua Bengio: en théorie, il pourrait s’agir d’un premier pas vers un « GIEC de l’IA ».
« Aucune application ne passe les tests de sécurité. Il est incroyable que tant de données à tous les niveaux ne soient pas codées par les applications, ce qui laisse la porte ouverte aux malversations. »
À défaut de nous écouter, on sait par contre, et depuis longtemps, que les appareils électroniques sont à l’affut d’ultrasons pour mieux envoyer de la publicité.
« Parmi les divers groupes d’âge, ce sont les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans (11 %) qui ont affiché la plus forte proportion de personnes s’étant senties victimisées à la suite d’un incident en ligne. »
« La technologie évolue rapidement, ce qui entraîne l’émergence de nouveaux défis en matière de législation. Mais le principe de la vie privée, en tant que droit fondamental, ne devrait pas être modifié, et les droits de la personne ne devraient pas être compromis des suites des avancées technologiques. »