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Quant à savoir si c’est important, ou si c’est juste une question de prestige, il faut se rappeler qu’un Nobel ouvre des portes pour une reconnaissance de ses sujets de recherche auprès du grand public, des politiciens et des médias.

Sur le long terme, les femmes représentent une infime minorité: dans l’ensemble du 20e siècle, on avait compté seulement 11 gagnantes. Toutefois, sur le moyen terme, leurs chances s’améliorent : 15 prix ont été remis à des femmes depuis 2000, dont l’Ontarienne Donna Strickland en physique, en 2018. 

Les auteurs de l’étude ont avant tout pour but d’envoyer un message, qui s’applique aussi bien aux sciences sociales qu’aux sciences : l’importance que pourrait avoir le principe de « révision par les pairs en double aveugle », si on choisissait de l’implanter.

En réponse aux critiques récurrentes, le comité Nobel avait annoncé en 2018 une initiative qui, pour cette institution traditionnellement opaque, était inédite: que chaque personne invitée à soumettre des candidatures prenne désormais en considération la place des femmes et la « diversité géographique ».

Une nouvelle année, de nouvelles critiques sur le retard du comité Nobel et son côté quelque peu « déconnecté » des événements récents.

La sélection des Nobel de science est réputée pour être particulièrement opaque: il n’y a pas de mises en candidatures officielles, les gagnants eux-mêmes sont prévenus moins d’une heure avant l’annonce faite à Stockholm, et les délibérations des comités sont gardées secrètes… pendant 50 ans.

Près de 50 ans après sa publication originale, Notes d’Okinawa, de Kenzaburō Ōe, est traduit en français aux éditions Picquier. Il s’agit d’un objet rare qui prend sans doute un intérêt particulier, cinquante ans après les faits: la rétrocession de l’archipel des Ryukyu au Japon après l’occupation américaine, de 1945 à 1972.

Depuis lundi, les trois Nobel de science — médecine, chimie et physique — ont récompensé le travail accompli par une poignée de sommités. Toutefois, les Nobel ont beau être les prix scientifiques les plus prestigieux aux yeux du public, ils n’en sont pas moins qualifiés, à intervalles réguliers, d’anachroniques, d’inadaptés à la façon de faire la science… et de sexistes. Ces critiques sont-elles justifiées? Le Détecteur de rumeurs survole quatre de ces critiques.