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Laisser la chance à la diplomatie, encore et toujours: si les tensions entre les États-Unis et l’Iran sur la question du nucléaire attirent moins l’attention depuis l’éclatement de la pandémie, le risque d’une conflagration au Moyen-Orient est toujours présent, affirment les Nations unies, qui plaident une fois de plus pour le respect de l’accord déjà en place, y compris de la part de Washington et de Téhéran.

La pandémie de COVID-19 a frappé, et frappé fort: pourtant, ce ne sont pas tous les pays qui ont utilisé les mêmes méthodes de gestion, pas plus qu’on y trouvait les mêmes facteurs pouvant venir améliorer, ou au contraire, aggraver la gestion de cette crise sanitaire sans précédent depuis un siècle. Selon un récent rapport publié pas The Economist, c’est sur le Vieux-Continent que l’on trouve certains des plus mauvais élèves en la matière.

La mort de George Floyd lors d’une intervention policière servira-t-elle de grand unificateur entre les divers groupes politiques et sociaux des États-Unis? Une récente enquête du Pew Research Center révèle qu’à travers l’ensemble des groupes ethniques, et même entre les principaux partis, la majorité des personnes interrogées appuient le mouvement Black Lives Matter. 

Le temps n’est plus aux accusations de manque de transparence, aux allégations infondées sur la possible origine du nouveau coronavirus dans un laboratoire américain ou chinois, ou encore aux rumeurs sur la course folle pour s’assurer qu’un État, plus qu’un autre, obtienne la plus grande part des premiers vaccins qui seront produits contre la COVID-19: les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont adopté mardi une résolution réclamant une « évaluation indépendante » de la réponse internationale, en plus d’exiger que le futur vaccin soit distribué de façon « équitable ».

Ces dernières semaines, le gouvernement américain n’a pas seulement accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Il a plus discrètement mis la hache dans un programme de recherche sur les chauves-souris et le coronavirus qui était en cours depuis plus de 10 ans.

Il se sera battu jusqu’au bout, mais la deuxième fois n’aura pas été la bonne: le sénateur « socialiste » du Vermont, Bernie Sanders, a annoncé mercredi qu’il abandonnait la course à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre. C’est donc l’ex-vice-président Joe Biden, qui dispose d’une forte avance dans la course aux délégués, qui affrontera le président Donald Trump cet automne.

C’est une course à deux entre deux septuagénaires: après une défaite cinglante lors des premières étapes des primaires démocrates et un rebond convaincant en Caroline du Sud, où il a largement dominé ses adversaires, l’ex-président américain Joe Biden est ressorti vainqueur du « super mardi », en prenant la tête dans la course aux délégués en vue de l’investiture pour affronter Donald Trump. Son adversaire, Bernie Sanders, est toutefois loin d’être battu. Quant aux autres concurrents, ils n’ont plus aucune chance de l’emporter.

Voilà plusieurs années que l’on dit que la démocratie est malade. Une assertion qui semble se vérifier avec la dérive vers l’autoritarisme de plusieurs dirigeants et nations, ainsi qu’avec l’affaiblissement des institutions, régulièrement secouées par des crises. Une grande enquête effectuée dans 34 pays par le Pew Research Center révèle toutefois que si la démocratie a effectivement pris du plomb dans l’aile, l’idée est toujours solidement ancrée dans les moeurs.

La victoire est indéniable: le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a aisément remporté les caucus du Nevada, samedi, confirmant sa lancée entamée pratiquement depuis les débuts du processus électoral en vue de l’investiture démocrate. Ses adversaires – et surtout Joe Biden –, n’ont toutefois certainement pas dit leur dernier mot, et les attaques pourraient maintenant viser le politicien « socialiste ».

Devant la bonne marche de l’économie au pays de l’Oncle Sam, la protection de l’environnement devient soudainement un sujet prioritaire, révèle une nouvelle enquête réalisée par le Pew Research Center. Pour la première fois, approximativement autant d’Américains jugent que la défense de l’environnement est aussi importante que le renforcement de l’économie nationale.