Il fallait s’y attendre: après tout, le président des États-Unis, celui-là même qui doit normalement représenter l’autorité politique suprême du pays, n’a-t-il pas affirmé à maintes reprises, au début de la pandémie, que la COVID-19 « est comme une grippe », et « qu’elle disparaîtra bientôt, par miracle »? Selon un récent sondage du Pew Research Center, la confiance des Américains envers les scientifiques et les autorités médicales a augmenté depuis le début de la crise sanitaire, mais cet appui est divisé en fonction des allégeances politiques.
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La prestigieuse revue américaine Science aura rarement vu un éditorial aussi vitriolique: dans l’édition du 13 mars, son rédacteur en chef se lance dans une attaque à fond de train contre l’administration Trump et sa gestion bâclée de la lutte au coronavirus.
Voilà longtemps que le public américain voit le président Donald Trump selon un angle négatif, que ce soit en raison de son tempérament, ses actions, ou encore ses messages publiés sur Twitter. Un nouveau sondage effectué aux États-Unis démontre toutefois la dichotomie entre le jugement de ses actes comme chef d’État, vus de façon positive à seulement 15% des répondants, et son taux d’approbation en vue de la prochaine élection présidentielle, où il est tout sauf déjà battu.
Un sondage publié cette semaine contient une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne: en dépit de l’avalanche de désinformation autour du coronavirus depuis deux mois, une majorité d’Américains voient clair à travers l’écran de fumée. La mauvaise: les républicains sont divisés sur qui croire, entre Trump et les experts médicaux.
Les textes de vérification des faits ont-ils un impact? Bien qu’on ait de plus en plus de données pour répondre « oui », une inconnue demeure: « auprès de qui » ont-ils un impact? Une recherche américaine suggère que l’impact penche plus à gauche qu’à droite.
À quelques heures du lancement des premières étapes des primaires démocrates pour désigner un candidat en vue de la présidentielle de novembre – des premières étapes sous la forme des caucus de l’Iowa, les électeurs démocrates se disent particulièrement enthousiastes à propos du processus électoral. Selon un coup de sonde du Pew Research Center, toutefois, ils sont encore loin de s’entendre sur l’identité de la personne qui affrontera Donald Trump.
À 11 mois de l’élection présidentielle américaine, les électeurs des deux principaux partis seront progressivement appelés à resserrer les rangs derrière leur candidat préféré. Et pour ce faire, ils s’appuieront sur des informations transmises par des médias. Selon un nouveau coup de sonde, cependant, la réputation des médias en question variera largement… en fonction de la couleur de la formation politique.
Faisant feu de tout bois à la suite du déclenchement, plus tôt cette semaine, d’une procédure d’enquête par la Chambre des représentants dans le but d’obtenir sa destitution à la suite des révélations sur la présumée demande d’interférence de l’Ukraine dans le processus électoral américain, le président Donald Trump a laissé entendre, dimanche, que si les démocrates le faisaient tomber, le pays risquerait de se retrouver dans une nouvelle guerre civile.
Les divisions toujours plus importantes entre démocrates et républicains, aux États-Unis, refléteraient des différences idéologiques profondes, selon la croyance populaire, mais une nouvelle étude évoque une interprétation radicalement différente: cela pourrait n’être qu’une question de hasard.
À l’image des superproductions de superhéros, la nomination d’un candidat à la présidence des États-Unis ou adversaire du président Donald Trump relève d’un groupe détenteur de superpouvoirs : les superdélégués. Les nouvelles règles de nomination du Parti démocrate, ainsi que le climat propice aux conflits d’intérêts sont remis en cause dans le New York Review of Books du 18 juillet et dans The Intercept du 30 juin.