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Hugo Prévost et Kevin Laforest prennent la direction de la Maison symphonique de Montréal pour une version ciné-concert de ce classique des blockbusters signé Steven Spielberg.

La Chapelle, ainsi nommée en l’honneur de la Chapelle historique du Bon-Pasteur et de son directeur de longue date M. Guy Soucie, est une œuvre riche. On aurait dit un immense paquebot musical sur lequel tout fonctionne en parfait synchronisme et où les passagers n’ont rien d’autre à faire que de profiter des multiples sonorités et des joyeuses combinaisons sonores comme la superposition des cuivres et des cloches.

L’OSM a joué Mozart comme on joue habituellement Beethoven et, croyez-moi, c’est un compliment. C’était tout à fait rafraîchissant d’être surpris par des forte joués fortissimo sans pour autant que le public soit assourdi.

On l’a déjà mentionné, mais il convient de le répéter : sous Rafael Payare, l’OSM ébranle les colonnes du temple musical. Les résultats en sont parfois surprenants, mais impossible de nier que l’aventure n’est pas passionnante.

Il faut croire que la pandémie a donné envie aux musiciens garder le contact avec les mélomanes autrement qu’en les voyant dans une salle de spectacle. Après les musiciens de l’Orchestre baroque Arion dont on a pu visionner les capsules il y a quelques mois déjà, nous avons maintenant la possibilité de faire la connaissance d’une dizaine de professionnels de l’Orchestre symphonique de Montréal, dans une production de Savoir média. Cette série s’intitule bien simplement Donner la note.

Ce vendredi 2 octobre, en webdiffusion, l’Orchestre symphonique de Montréal offrait à ses auditeurs un bien beau programme. Sous la baguette de Susanna Mälkki, les musiciens étaient réunis à la Maison symphonique, sans public. Ce qui, bien sûr, donne lieu à des scènes un peu surréalistes, comme quand la chef, puis l’orchestre saluent le public absent à la fin de chaque œuvre. Tout ça avait un air un peu triste, mais il suffisait de fermer les yeux pour apprécier la musique, la mélodicité de chacune des œuvres.

C’est un superbe concert qu’il nous a été donné de voir mercredi dernier à la Maison Symphonique. Jumelant deux tempéraments musicaux distincts: l’un par le lyrisme du concerto pour piano no. 20 de Mozart, l’autre par la grâce infinie de l’œuvre de Debussy, ce concert demeurera probablement parmi l’un des plus mémorables pour les mélomanes montréalais.