La faim touche ainsi toujours près de 350 millions de personnes réparties dans 79 pays. Et non seulement ces gens ne mangent pas suffisamment, mais souffrent carrément d’insécurité alimentaire aiguë, alors que « la sous-alimentation est en augmentation », mentionne-t-on par voie de communiqué.
Près de huit millions d’Ukrainiens ont fui leur foyer, alors que près de six millions d’autres sont demeurés dans le pays, mais ont quitté leur domicile, généralement pour se diriger vers l’ouest, une partie du pays davantage épargnée par les combats.
Le nombre de Vénézuéliens ayant emprunté cette route migratoire, afin de fuir un pays toujours aux prises avec une très grave crise économique, politique et sociale, a été multiplié par 50, avec un total de plus de 150 000 personnes jetées sur les routes de la jungle.
Les coûts des principales denrées mondiales sont maintenant inférieurs à ce qu’ils étaient à la fin de 2021. Mais cette tendance demeure fragile.
Pour 2022, le financement des demandes de l’ONU n’a atteint que 47 % , en forte baisse par rapport aux années précédentes, alors que les dons atteignaient environ 60 à 65 % des montants réclamés.
« Les tirs répétés de missiles, la rhétorique conflictuelle et les exercices militaires contribuent à « un cycle action-réaction négatif » alors que les tensions continuent d’augmenter, sans « aucune porte de sortie en vue » »
Agir de façon « audacieuse » en matière de lutte aux changements climatiques pourrait mener à dégager des bénéfices économiques de 26 000 milliards de dollars d’ici 2030.
« Aujourd’hui, nous sommes à la dernière minute de la onzième heure pour sauver des vies. »
La production de blé devrait atteindre 777 millions de tonnes pour l’année en cours, soit « une baisse négligeable par rapport à 2011 ».
Depuis l’éclatement du conflit, plus de 12 millions d’Ukrainiens ont reçu de l’aide humanitaire fournie par l’ONU ou des agences liées.
