Si l’hiver complètement absurde qui s’est abattu sur le Québec depuis l’automne dernier ne donne aucun signe de vouloir calmer ses ardeurs, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), lui, n’a pas attendu Dame Nature pour tenter de sortir les amateurs de musique classique de leur léthargie hivernale en présentant, dimanche, le bien connu Sacre du printemps, de Stravinsky.
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Lundi dernier, à la Salle Bourgie, avait enfin lieu le concert Tchaïkovski et Tétreault avec l’Orchestre de chambre de McGill, sous la direction de Boris Brott. On aura deviné que le Tétreault du titre c’était Stéphane Tétreault, le violoncelliste québécois dont tout le monde parle, encore. Enfin, parce que le concert a dû être reporté de plusieurs semaines pour permettre au soliste invité de guérir d’une blessure à un doigt.
Le tout nouvel album de Mélisande McNabney, claveciniste, est paru chez ATMA Classique sous le numéro ACD2 2780 et s’appelle Inspirations. Il est le résultat d’un travail de recherche intéressant qui met en valeur des compositeurs moins connus comme Jean Henry D’Anglebert et Antoine Forqueray aux côtés du grand Jean-Philippe Rameau.
Samedi soir dernier, l’orchestre symphonique de Montréal présentait un programme intitulé Alain Lefèvre et le concerto de Tchaïkovski. Le chef invité était Nicolaj Szeps-Znaider, aussi célèbre pour ses prestations à la barre des grands orchestres que pour ses enregistrements, à titre de soliste, de nombreux concertos pour violon.
Au diable ces flocons pugnaces et cette pluie froide, place aux vertes forêts du centre du Vieux Continent, la semaine dernière, dans le cadre d’un concert rassemblant Schubert, Schumann et Dvorak.
Pour la quatrième fois, la troupe Ciné Concert était de passage à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Vendredi et samedi soir dernier, on y présentait Harry Potter et la coupe de feu en concert symphonique, sous la baguette de la charismatique chef d’orchestre Sarah Hicks.
Verrouillez vos portes et vos fenêtres, le seigneur des vampires erre dans les environs! La Maison symphonique accueillait plus tôt cette semaine une nouvelle édition de ses projections cinématographiques accompagnées en musique avec la présentation de Nosaferatu le vampire, chef-d’oeuvre d’horreur de 1922.
L’heure était à l’émerveillement et à la lutte contre les éléments, mercredi soir à la Maison symphonique, alors qu’était donnée la Symphonie alpestre de Richard Strauss, dans le cadre d’un concert dédié au romantisme et à l’idéalisme de la fin du 19e siècle.
Le 21 septembre dernier, la maison de disques Analekta a publié son numéro AN 2 8794, le premier album de l’intégrale des sonates pour violon et piano de Ludwig van Beethoven, enregistrée par Andrew Wan, violon solo de l’Orchestre symphonique de Montréal, et Charles Richard-Hamelin, piano. Dans ce premier album, on retrouve les trois sonates de l’Opus 30: la Sixième, la Septième et la Huitième.
Samedi dernier, la Festival Orford musique présentait Suzie LeBlanc chants des Ursulines, dans la nef de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac. Au-delà de la prestation musicale dont nous reparlerons plus loin, le programme de ce concert attire fortement l’attention, car il est principalement constitué de partitions qui ont été retrouvées dans les archives du couvent des Ursulines de Québec par la docteure en musique et soprano, Elizabeth MacIsaac.