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Les années se suivent et la situation ne s’améliore pas: pour son bilan 2020, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) fait état d’un « niveau historiquement haut » du nombre de journalistes emprisonnés à travers le monde, habituellement pour avoir simplement fait leur travail. Ainsi, après les 389 journalistes écroués en 2019, ce nombre est passé à 387 cette année. Seul point positif: cette stagnation, après une augmentation de 12% enregistrée en 2019.

Il aura fallu une explosion catastrophique, des milliers de blessés et près de 200 morts pour que le régime politique libanais, déjà largement sclérosé et affaibli par sa propre corruption et incompétence, mais aussi par d’importantes contestations et une grave crise économique, finisse par s’effondrer. Les Nations unies joignent ainsi leur voix à celles de divers acteurs politiques pour exiger rien de moins qu’un changement de paradigme majeur au pays des cèdres.

Laisser la chance à la diplomatie, encore et toujours: si les tensions entre les États-Unis et l’Iran sur la question du nucléaire attirent moins l’attention depuis l’éclatement de la pandémie, le risque d’une conflagration au Moyen-Orient est toujours présent, affirment les Nations unies, qui plaident une fois de plus pour le respect de l’accord déjà en place, y compris de la part de Washington et de Téhéran.

Le Yémen a beau continuer d’être déchiré par une sanglante guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts jusqu’à maintenant, le pays a également été une terre d’accueil de fortune pour près de 140 000 réfugiés, l’an dernier, a révélé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Des rues enneigées de Montréal aux rues animées de Beyrouth: la journaliste Rania Massoud, installée au Québec depuis 2014 et journaliste web à Radio-Canada, garde le contact avec son Liban natal, y compris en continuant d’écrire pour L’Orient-Le Jour. Elle est l’invitée d’Hugo Prévost pour ce 37e épisode d’Entretiens journalistiques.

La planète a retenu son souffle, mardi soir, alors que les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont revendiqué le tir d’une quinzaine de roquettes contre au moins deux bases irakiennes abritant des troupes américaines. Ni l’armée américaine, ni l’armée irakienne n’ont fait état de victimes, pas plus que l’armée canadienne, qui stationne des troupes dans le pays.