Le récit est dit très simplement, hésitant souvent, toujours de façons sensible.
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Présentée par les finissants de l’École Nationale de Théâtre, la pièce d’Hugo Fréjabise Le théorème d’Euclide (une polémique), remue le spectateur, lui donne à penser et le déroute aussi. À travers une écriture vive, intelligente et fragmentée, le jeune auteur propose une dizaine de personnages étranges, comme sortis d’un album de bande dessinée qu’on ouvrirait en plein milieu, et donne à réfléchir sur le tragique de la vie dont il présente une lecture personnelle et presque messianique.
15 ans, ça se fête. Les productions Des pieds et des mains consacrent deux soirées à cet anniversaire au Monument national à Montréal. Pour ce spectacle style cabaret, un maître de cérémonie guide quinze artistes qui se produisent sur scène pour dévoiler au public la spécificité de cette compagnie qui propose du cinéma, du théâtre, de la danse, de la musique et de l’impro…
On ne le dira jamais assez, on est toujours reconnaissants que le Zoofest continue de donner une visibilité aux artisans de l’ombre permettant aux finissants auteurs de l’ÉNH d’avoir leur propre spectacle. On reconsidère toutefois la pertinence du concept des sketchs, qui ne sont pas toujours à la hauteur.
La tradition se poursuit, et les finissants de l’École nationale de l’humour font un arrêt au Zoofest pendant leur tournée de graduation avant de terminer cette année à Québec. Un rendez-vous qu’on ne manque pas, histoire de voir ce qui pourrait bien nous attendre humoristiquement parlant dans les prochaines années.
Le Théâtre de l’Opsis continue son cycle scandinave avec l’adaptation de la pièce Les enfants d’Adam de Audur Ava Olafsdottir.
Dans la salle principale du Monument-National, pas de décor. Pas d’arrangements ostentatoires, de costumes, ou quelque apparence de mise en scène que ce soit. Simplement une table, une chaise et une bouteille d’eau. Tout ce qu’il faut à Pierre Mifsud pour la première de ses Conférence (s) de choses, présentées au Festival TransAmériques (FTA).
Cette année, le OFFTA dédie une partie de sa programmation à la création autochtone. Au Monument National se joue Tsekan, des Productions Onishka fondées par Emilie Monnet.