Deux vastes études, menées auprès de plus de 11 000 patients chacune, et publiées début octobre, ont conclu que l’hydroxychloroquine ne diminuait pas le taux de mortalité de la COVID-19, et ne réduisait pas la durée des séjours hospitaliers. Est-ce le mot de la fin, pour ce traitement peu cher mais controversé ? Pas complètement, constate le Détecteur de rumeurs.
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Une compagnie virtuellement inconnue du milieu scientifique aurait-elle pu créer à elle seule une immense base de données des dossiers de plus d’un millier d’hôpitaux sur tous les continents? Dans cette histoire qui restera dans les mémoires sous le nom de Lancetgate, ce qui étonne n’est pas tant qu’un entrepreneur manifestement très ambitieux soit allé aussi loin, mais que personne chez The Lancet n’ait flairé le piège.
Une centaine d’essais cliniques sont actuellement en cours à travers le monde sur l’un ou l’autre des médicaments à effet antiviral dont on espère qu’ils limiteront les effets de la Covid-19. Mais deux de ces médicaments ont plus fait parler que tous les autres : l’hydroxychloroquine et la chloroquine. Le Détecteur de rumeurs est allé vérifier l’état de la recherche.
La course au vaccin contre le nouveau coronavirus est entamée: il y aurait près de 78 vaccins actuellement en développement. Il faudrait apparemment attendre encore un an et demi dans le meilleur des scénarios, mais les chercheurs préviennent déjà qu’il pourrait être physiquement impossible de produire suffisamment de vaccins pour tout le monde.
Parmi les nombreux pseudo-remèdes proposés contre la COVID-19, il en est un qui semble à la portée de tous: la vitamine C. Le Détecteur de rumeurs rappelle que non seulement elle ne guérit pas la Covid-19, mais qu’elle a même du mal à enrayer un simple rhume…
L’évolution des bactéries résistantes aux antibiotiques constitue un des cauchemars des médecins depuis des décennies. L’organisme réglementaire de la santé aux États-Unis vient de leur attribuer un bilan plus lourd que prévu — et voué à s’alourdir encore tant qu’on n’aura pas trouvé de solutions.
La résistance aux antibiotiques est aujourd’hui l’un des plus graves problèmes en matière de santé publique, puisque de nombreuses bactéries répandues développent une résistance envers des médicaments qui servaient autrefois à les combattre, et le rythme de développement de nouveaux antibiotiques n’est pas suffisant pour contrer le pr0blème. Cette crise, autrefois confinée aux humains, s’étend maintenant à d’autres environnements, y compris dans au monde marin.
Poison mortel ou antidote pharmaceutique, la bivalence de ces substances débusquée au fil du temps se décortique dans l’exposition Venenum, un monde empoisonné présenté jusqu’au 8 mars 2020 au Musée de la civilisation à Québec. En parallèle, l’exposition Curiosités du monde naturel regroupe une série d’artéfacts des expéditions du 18e et 19e siècle dans l’optique du naturaliste Charles Darwin, jusqu’au 5 janvier.
Efficace sur les cellules malignes qui prolifèrent rapidement, la chimiothérapie rencontre néanmoins des obstacles. Certaines personnes développent une résistance au traitement: les médicaments ne parviennent plus à détruire leurs cellules cancéreuses.
En 2018, les opioïdes tueront des dizaines de milliers de personnes, rien qu’aux États-Unis. À ce stade, ce n’est même plus une prévision, mais une trajectoire inéluctable, à moins que des réformes radicales ne soient entreprises dans un temps record.