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In the small city of Tübingen, population 88,000, located in South Germany, a media project was created to help refugees produce news on their situation. As a volunteer who comes from the city, Andrea Schmitt collaborates with Pieuvre.ca to explain the project.

L’ère Trump offre l’opportunité d’un cours accéléré en psychologie de la désinformation. Entre les biais de confirmation et les Facebookiens qui partagent un texte sans l’avoir lu, journalistes et communicateurs tentent de s’ajuster.

« Selon les experts, l’humanité a créé plus d’informations au cours des deux dernières années que pendant toute son histoire », a affirmé Isabelle Carcassonne qui assure la coordination et le leadership marketing d’IBM Europe au webzine Branchez-Vous en 2013. L’infobésité semble un problème simple lorsqu’il ne s’agit que de supprimer des courriels, mais quand les politiciens sans servent pour prendre le pouvoir la surcharge de l’information devient un enjeu complexe.

Les fausses nouvelles ne constituent en rien un phénomène nouveau, selon Dominique Brossard, directrice du département de communication scientifique à l’Université du Wisconsin. « Ce qui a changé, c’est plutôt l’environnement médiatique dans lequel la science évolue », affirme-t-elle. La chercheuse était invitée à intervenir ce weekend sur l’impact des fausses nouvelles et de celui des réseaux sociaux sur la communication scientifique lors du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences.

Découvrabilité, algorithmes, intelligence artificielle, contenu-roi, transformations mondiales… Le paysage médiatique se transforme à grande vitesse ici comme ailleurs, et le Fonds des médias du Canada (FMC), avec l’édition 2017 de son Rapport de tendances, tente d’y voir un peu plus clair.

Une agence américaine a été accusée cette semaine d’avoir trafiqué des données dans le cadre d’une étude de 2015 sur les changements climatiques. Bien que l’accusation ait été publiée dans l’un des journaux les plus lus du monde anglophone, il s’est avéré rapidement qu’elle ne reposait que sur du vent.

Des auteurs qui observaient les manoeuvres de marketing anti-science des compagnies de tabac, puis des pétrolières avaient tiré la sonnette d’alarme il y a longtemps. Plus récemment, d’autres avaient documenté la montée de courants anti-establishment qui réduisaient « la science » au rang d’une opinion parmi d’autres. En 2016, Facebook a confirmé que les craintes de ces auteurs étaient en dessous de la réalité.

Le plus surprenant, dans une enquête de BuzzFeed sur les pages Facebook « hyperpartisanes », n’est pas que ces dernières publient quantité de fausses nouvelles, mais que ces nouvelles fausses ou à moitié fausses sont celles qui génèrent le plus de partages et de « j’aime ».

Le récent rapport Les Québécois et l’information à l’ère du numérique du Centre d’études sur les médias confirme ce que les observateurs relèvent sur le terrain depuis quelques années. Avec le virage numérique, le monde de l’information a changé en profondeur.

Le New York Times a dévoilé mardi une politique plus stricte en ce qui concerne l’utilisation de sources anonymes, exigeant que chaque instance du genre fasse l’objet d’une approbation de la part de l’un des chefs de pupitre du grand quotidien new-yorkais.