La note du service de presse annonçait une démonstration érudite et il nous faut constater qu’on était dans le vrai. Cela dit, et bien que beaucoup de choses aient déjà été dites et débattues sur l’avenir du premier art, cet ouvrage sera très certainement utile à la poursuite des réflexions.
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Quoi qu’il en soit, même si l’on peut effectivement détecter un certain occidentalo-centrisme, ce Noir sur blanc est une lettre d’amour bien sentie au genre policier, le tout rédigé d’une main de maître. Et pour les amateurs (ou les néophytes), on y fera certainement le plein d’auteurs à découvrir, entre deux ruelles sombres où l’on trouvera le prochain indice…
Si, dans l’ensemble, le guide est réussi – il regorge certainement d’informations, y compris des choses qu’on aurait de la difficulté à colliger « à la main », même en s’y connaissant en références en ligne –, des travers font sourciller.
Eric Faye nomme une chose très triste: de nombreux lieux qu’il a visités seront bientôt modifiés à tout jamais, que ce soit à cause des changements climatiques, du capitalisme sauvage ou des régimes politiques totalitaires. Il ne se gène pas d’ailleurs pour écorcher au passage la Chine ou la Russie, entre autres, pour leurs politiques qu’il juge néfastes pour la sauvegarde de la culture et de l’environnement.
Avant même de terminer notre lecture, on fermera donc les pages de cette Alerte, un roman tristement incomplet s’articulant autour d’une idée bancale. C’est bien dommage!
À la fois bienveillante et très souvent furieusement érotique, la littérature de Jouissive est un rappel qu’une sexualité saine, libérée et respectueuse est tout à fait possible, y compris entre les pages d’un livre. Et c’est sans doute cela, la véritable transgression de l’ouvrage.
L’essai ne se veut certainement pas un résumé de l’ensemble des discussions sur le fonctionnement de ce pays, ni un survol complet de ses avantages et inconvénients, mais représente une porte d’entrée franchement intéressante vers ce monde à la fois si différent et si similaire au nôtre.
Avec ce roman, nous sommes devant un exercice de style qui comprend moult jeux de mots, rimes et répétitions. Au début, on sent là une certaine fraîcheur, mais qui s’estompe bien avant qu’on atteigne la fin des 300 et quelques pages de l’ouvrage.
« L’idée est qu’il existe des peuples fondamentalement sauvages et méritant de subir de la violence. Et cela, je crois, est quelque chose d’implanté bien loin dans l’imaginaire collectif. »
Trop, c’est parfois pire que pas assez. Autant avions-nous recommandé au lecteur de se laisser emporter par Le malaimant¸ autant nous lui suggérons de passer tout droit avec ce nouvel opus.