Le roman de l’écrivaine Marguerite Andersen, La mauvaise mère, publié chez Prise de parole, explore toutes les facettes enchevêtrées de la relation mère-enfant à travers une question existentielle pour toute mère: « Suis-je une bonne mère? Sinon forcément, je suis une mauvaise mère? »
Browsing: livre
Avec son mélange d’aventure, de plateformes et de puzzles, Metamorphosis aurait pu n’être qu’un titre de plus dans un genre déjà bien peuplé, mais le titre réussit à se démarquer, en s’inspirant de l’univers littéraire de Franz Kafka.
Sur un navire, avant d’entendre retentir la célèbre expression « En avant, toute ! », un autre ordre doit d’abord avoir été donné et c’est « Larguez les amarres! ». Larguez les amarres, ça peut aussi vouloir dire, abandonnez toutes attaches. Voilà ce qui semble avoir été le lot, le choix de Jean-Jacques Audubon, un célèbre naturaliste qui a passé la plus grande partie de sa vie à parcourir une grande partie du continent nord-américain pour tenter d’apaiser sa soif de découvertes.
Plus de 180 ans après sa parution originale, Sôlénopédie, un texte d’anticipation du Comte Dalbis qui constitue l’un des tout premiers récits de science-fiction française, n’a étonnamment rien perdu de sa pertinence.
Yan Lianke n’est pas le premier écrivain venu. Récipiendaire du Prix Franz Kafka, en 2014, pour l’ensemble de son œuvre, il en est à son onzième opus traduit et publié aux éditions Picquier. Ce dernier roman s’intitule La mort du soleil et paraît dans la traduction de Brigitte Guilbaud.
Il n’y pas de fin heureuse, dans Rodéo. Le roman d’Aïko Solovkine, d’abord écrit en Belgique, en 2016, puis publié cette année au Québec, du côté de chez Quai no 5, raconte clairement et directement les travers de la vie de banlieue, de l’existence dans les zones laissées de côté par la mondialisation. Et les bons côtés, là-dedans? Quels bons côtés?
Il n’y a pas à dire, l’auteur George R. R. Martin a toujours excellé à créer un univers s’appuyant sur de complexes fondations « historiques »: les romans de la série A Song of Ice and Fire, mieux connus sous l’appellation Game of Thrones, regorgent en effet de détails qui permettent de mieux comprendre les intrigues, les guerres et les prophéties de Westeros et d’Essos. Voilà qu’avec Fire and Blood, les amateurs revivront les trois siècles de règne Targaryen.
Pour Beatrice Rose – Béa, pour les intimes –, l’année 2012 est loin d’être agréable: récemment séparée, bientôt forcée de quitter son logement après être tombée à court de fonds, elle se trouve un petit travail comme régisseuse adjointe dans une troupe de théâtre donnant Le roi Lear tout l’été dans divers parcs. Ainsi commence L’ombre de Lear, un roman de Claire Holden Rothman publié chez XYZ.
Il y a eu Silo, cet étonnant excellent coup littéraire de Hugh Howey, paru en 2012, qui réinventait certains des codes les plus surannés de la littérature post-apocalyptique, pour plutôt présenter une vision claire et originale de la vie après la fin du monde. Il y a maintenant Silo: origines, un regard plus terre à terre et, disons-le, déprimant, sur la volonté, chez certains, de triompher sur l’humanité elle-même.
Il y a eu la première, en édition compacte. Voici maintenant la deuxième: Penguin Books propose, dans une imposante déclinaison forte d’un peu plus de 600 pages, le récit de la pire guerre de l’histoire de l’humanité, par les yeux du plus qu’excellent John Keegan.