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Michel Houellebecq a décidément le sens de la formule. L’auteur français, bien connu pour ses romans à l’impact marqué, avait remporté le Goncourt pour La carte et le territoire, en 2010. Il y a deux ans, pourtant, l’homme frappait encore plus fort avec Soumission.

Vous êtes-vous déjà imaginé dans la jungle humide du Honduras, coupant d’une machete acérée les branches sur votre passage? Évitant les araignées et autres jaguars, pour tenter de retrouver une des cités les plus mystérieuses et légendaires de notre ère?

Est-il encore nécessaire de présenter John Le Carré? Espion britannique dans une autre vie, célèbre auteur de romans d’espionnage, l’homme sent poindre le crépuscule de sa vie. À 80 ans bien sonnés (et dépassés), le maître du thriller intellectuel revient sur ses expériences hors de l’ordinaire dans Le tunnel aux pigeons – Histoires de ma vie, récemment paru chez Seuil.

Six. Has there been six books of the science-fiction universe The Expanse published, already? With the latest iteration, Babylon’s Ashes, James S.A. Corey (the nom de plume of Daniel Abraham and Ty Frank) could bring an end to a thrilling but sometimes too ambitious geopolitcal saga.

La biographie libre était probablement la meilleure façon d’aborder la vie et l’œuvre de Isabelle Fortier, mieux connue sous son nom de plume qu’est Nelly Arcan. On regrette toutefois que le résultat soit aussi peu convaincant et qui, à l’instar de tous ces fétiches qu’on veut illustrer à l’écran dans le simple but de provoquer, donne relativement l’impression de se faire pisser dessus, ce, sans même y avoir été invité.

Malgré l’abondance des versions numériques se disputant leur temps et leur attention, la plupart des Américains lisent toujours des livres. En fait, ils consomment des livres à un rythme pratiquement similaire à ce qu’il était lorsque la question a été posée la dernière fois par la maison de sondage Gallup, soit 2002. Avant les téléphones intelligents, Facebook ou Twitter.

Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».

Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.

Jeté dehors d’un appartement aux allures de cercueil capitonné, notre héros se retrouve bien malgré lui partie prenante d’un gigantesque processus de rééducation représentant l’ouverture forcée vers l’autre via les loisirs. À croire que les interactions sociales n’iront qu’en s’améliorant si l’entreprise privée s’impose de force comme remède contre les jours gris.