Browsing: littérature

Quoi qu’il en soit, même si l’on peut effectivement détecter un certain occidentalo-centrisme, ce Noir sur blanc est une lettre d’amour bien sentie au genre policier, le tout rédigé d’une main de maître. Et pour les amateurs (ou les néophytes), on y fera certainement le plein d’auteurs à découvrir, entre deux ruelles sombres où l’on trouvera le prochain indice…

On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.

Si, dans l’ensemble, le guide est réussi – il regorge certainement d’informations, y compris des choses qu’on aurait de la difficulté à colliger « à la main », même en s’y connaissant en références en ligne –, des travers font sourciller.

Parler sexe est un ouvrage qu’il fait bon placer entre les mains des jeunes, qu’ils s’engagent à peine dans l’adolescence, ou qu’ils s’approchent davantage de l’âge adulte. Il n’est jamais trop tôt (ni trop tard) pour élargir ses horizons et se débarrasser de concept dépassés, voire d’idées erronées, dans le domaine de la sexualité.

Ouvrage fort bien réalisé, ouvrage qui donne envie de s’abandonner à la sophistication de la gastronomie de l’Hexagone, Recettes et transmissions est un livre qui saura pousser les cuistots amateurs à se plonger dans le monde de la cuisine plus raffinée… et les passionnés à se perfectionner.

Griffe du festival, l’inédit le caractérise dans l’écosystème montréalais des événements culturels. On y met en lumière des textes en phase d’écriture, inachevés, pour le bonheur du public qui intercède dans sa gestation.

Eric Faye nomme une chose très triste: de nombreux lieux qu’il a visités seront bientôt modifiés à tout jamais, que ce soit à cause des changements climatiques, du capitalisme sauvage ou des régimes politiques totalitaires. Il ne se gène pas d’ailleurs pour écorcher au passage la Chine ou la Russie, entre autres, pour leurs politiques qu’il juge néfastes pour la sauvegarde de la culture et de l’environnement.

Aussi drôle que profond, aussi revendicateur que forçant à la réflexion, Tueuse de joies patriarcales est une autre pierre qu’il est nécessaire d’ajouter à l’édifice d’un monde meilleur. À lire.

Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.