Ce n’est pas d’hier que les aléas du voyage dans le temps inspirent des histoires tordues aux auteurs, mais avec la bande dessinée Aiôn, le scénariste et illustrateur Ludovic Rio livre un récit de science-fiction original, qui évite les impressions de déjà-vu.
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Nous sommes à Toronto, et la première décennie du nouveau siècle ne s’est pas encore terminée. Et alors que déboulait sur les écrans Scott Pilgrim vs The World, sorte d’hymne cinématographique aux nerds et aux relations amoureuses incertaines du début de la vingtaine, il fait bon de se rappeler que ce film, qui a solidifié la carrière de Michael Cera, est d’abord basé sur une série de manga du même nom, série qui gagnerait à être plus connue.
Dans son plus récent opus, Robert Littell s’assoit encore une fois sur le choix du narrateur pour donner le ton à son récit. Précédemment, dans Vladimir M., Littel faisait parler, tour à tour, quatre femmes qui ont toutes été l’amante de ce fameux Vladimir. Il offrait ainsi quatre points de vue différents du même homme, avec beaucoup de couleur. Cette fois, dans Koba, paru il y a peu aux Éditions Baker Street, ce sont deux enfants qui prennent la parole.
Aux antipodes du sempiternel récit de rédemption, où une âme égarée finit par trouver le salut (et Dieu), Mécaniques du fouet relate l’histoire véridique d’une nonne qui, suite à son expulsion du couvent, utilisa ses habits et son passé de religieuse pour devenir… tenancière de bordel!
S’il a souvent été la risée du monde des superhéros, Aquaman ne manque certainement pas de profondeur ou d’ennemis d’envergure, comme le prouve La mort du Prince, un album dépeignant les heures les plus sombres de toute la carrière de l’aventurier aquatique.
Réal Godbout et Laurent Chabin, respectivement dessinateur et romancier, font équipe pour donner naissance à une oeuvre sombre. Au programme: Quand je serai mort, une bande dessinée à l’odeur douce-amère à paraître bientôt aux éditions La Pastèque.
Bien qu’elle figure parmi les séries ayant la plus longue longévité de toute la bande dessinée franco-belge, Le Scrameustache ne semble pas près de s’essouffler, et il suffit de lire La Porte des deux mondes, le plus récent album mettant en vedette l’extraterrestre et sa bande, pour s’en convaincre.
Le plus récent roman d’Ahmed Tiab est paru dans la collection Aube noire, chez les Éditions de l’Aube et s’intitule Adieu Oran. Ce n’est pas la première fois que cet Algérien qui vit en France depuis près de trente ans, écrit sur sa ville natale, Oran. Et, visiblement, il a encore des choses à en dire.
Prenant place dans un avenir proche et peu reluisant et proposant un récit teinté d’urgence, la bande dessinée Femme sauvage de Tom Tirabosco nous entraîne dans le sillage d’une fin du monde à saveur écologique.
Qualifié de « maître québécois du suspense », Martin Michaud fait de plus en plus parler de lui, et après sa série Victor Lessard, portée au petit écran, c’est au tour de son roman Sous la surface de connaître une adaptation, mais en bande dessinée cette fois-ci.