Les personnages féminins étaient généralement décrits comme « faibles », « aimables », « jolis », voire parfois « stupides », alors que les hommes, eux, étaient décrits comme des « leaders », des personnes « puissantes » et « fortes », en plus d’être associés à la politique, notamment.
Browsing: littérature
Ce que Téa Mutonji écrit, le lecteur le reçoit en plein visage. Dire que l’expérience est agréable serait bien honnêtement un mensonge, mais l’objectif de la littérature n’est pas nécessairement de faire plaisir. Et c’est tant mieux.
L’approche adoptée par l’auteur est franchement intéressante, et suscite plusieurs questionnements touchant notamment les médias et la politique.
Les fascistes américains offre un point de vue particulièrement intéressant sur ce qui pourrait être qualifié de « coulisses » du mouvement fondamentaliste américain. Juste assez précis et détaillé pour donner froid dans le dos…
Il prend le temps de poser les choses et son univers en ressort très fouillé, bien construit, si bien qu’on a confiance en l’avenir de la série qui est prévue en sept tomes.
Noces de coton n’apporte pas de réponse à ce questionnement tout à fait d’actualité. Mais la réflexion demeure importante, essentielle, même, pour espérer trouver de nouvelles portes de sortie et ainsi sortir de ce cercle vicieux.
Le statut moins important de la langue anglaise, à l’époque médiévale, pourrait avoir nui à la préservation des textes racontant les exploits des rois et chevaliers.
Comme ouvrage « général », British Blues tient certainement la route.
Dans tout cela, certains rares moments sont bel et bien prenants. Mais ils sont noyés dans un océan de médiocrité littéraire.
L’auteur de Maus, Art Spiegelman, a qualifié la décision « d’orwellienne ».