Écrire en cette époque quelque peu assombrie socialement ne tarit en rien l’élan de la plume de Loui Mauffette. Ce bouillon de conscience sociale qu’il admire n’est pas sa tasse de thé. Son engagement artistique s’inscrit ailleurs. Pas question de faire la morale à son public !
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L’heure est au face-à-face avec les mots d’Ingeborg Bachman. Une voix d’ailleurs qui résonnera en fragments allemands dans l’enceinte du Conservatoire d’art dramatique de Montréal.
Cela ne veut pas dire qu’Outresable se termine en queue de poisson, ou que le monde que l’on y crée n’est pas intéressant. Le problème, c’est qu’on a l’impression que le récit part un peu dans tous les sens, sans que l’on puisse correctement en développer chaque embranchement.
L’auteure nous présente des personnages francs et directs, pour qui l’hypocrisie est pratiquement inconnue. Malgré l’absence d’une réelle intrigue, les moments de suspense ne manquent pas et on n’étire jamais la sauce pour tenter de les faire durer.
Ouvrage touchant; ouvrage enveloppant, telle une couverture confortable; ouvrage fracassant, Stresse pas, mon minou! est un recueil plus que nécessaire.
C’est à se demander si son roman s’adresse à des adolescents en quête de romantisme. On trouve là très peu de choses pour maintenir l’intérêt du lecteur.
Pour terminer la saison chaude, trois romans bien différents attirent l’attention de notre journaliste Martin Prévost, qu’il s’agisse de littérature scandinave, québécoise ou sud-américaine.
Ultimement, si l’on peut déplorer que l’on finisse par nous expliquer bien des choses, plutôt que de les révéler dans le cadre de l’action du livre, Le maître de Frazé est un excellent roman qui vaut certainement la peine d’être vécu. Ne serait-ce que pour découvrir une nouvelle facette de la carrière de Lieberman.
Dream Data incarne le meilleur, en un sens, et le pire de ce monde où toutes nos informations sont recueillies, de gré ou de force, pour ensuite être vendues aux plus offrants.
Peut-on parler d’efficacité dans l’horreur? Oui c’est possible et Thornley nous en fait la démonstration. Trois ou quatre phrases du journal intime d’un meurtrier suffisent à troubler le lecteur qui se demandera s’il souhaite vraiment poursuivre sa lecture.