Malgré des aspérités, Ma petite pouliche demeure une pièce franchement intéressante, si ce n’est parce que la vie est une succession de compromis, de choix audacieux et de décisions parfois prises sur un coup de tête. Le tout condensé en à peu près 60 minutes. Que demander de plus?
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Puissante, chavirante, confrontante, Un navire délicat est une pièce importante, un questionnement nécessaire sur la nature des sentiments, sur l’affrontement perpétuel entre la passion et la raison. Du très bon théâtre.
Avec de très bons comédiens – saluons notamment le jeu de Jules Ronfard, Clémence Dufresne-Deslières, Valérie Tellos et celui de l’excellente Lyna Khellef – et une savante utilisation d’un espace scénique réduit, Julie est une oeuvre particulièrement solide qui permet un savoureux télescopage entre drame et humour, le tout en lien avec un drame qui hante toujours la mémoire collective du Québec. À voir.
Le garçon de la dernière rangée pose de nombreuses bonnes questions. Malheureusement, en s’éparpillant un peu trop pour son propre bien, la pièce nous laisse avec l’impression que la chose est incomplète. Bref, comme le mentionne le personnage du professeur de littérature, il nous manque une bonne fin. Quelque chose qui nous surprenne, mais qui nous indique que cela ne pouvait se conclure autrement…
Sur scène, Matthew et son oncle apprendront à mieux se connaître, se dévoileront l’un à l’autre. Pour éventuellement mieux s’accepter mutuellement. Une oeuvre efficace, drôle et triste à la fois. Et une soirée libre, ensuite. Une façon très agréable de faire vivre l’art, c’est certain.
En entrant dans cet univers aride, Roxanne Bouchard a dû faire la guerre à ses préjugés. Au terme de sa difficile mission, elle est ressortie plus ouverte à l’autre, rassurée de réaliser que les cœurs ne sont pas tous blindés comme des tanks.
On rit beaucoup, souvent jaune, ou on grince des dents devant la violence des propos, mais la justesse du jeu des comédiens et l’intelligence du texte fait de ce spectacle un pur divertissement pour un public averti.
La pièce est une comédie bien relevée qui se joue entre le vestiaire, la salle de danse où l’on s’entraine, les réunions autour du coach et les discussions entre mère et fille.
« Dans ce monde de marde aseptisé où on pense toutes que c’est de notre faute à nous autres, les femmes, on pourrait dévier de temps en temps pis avoir du fun… en attendant le bonheur. »
Cela fait beaucoup de choses. Trop, peut-être. Non pas qu’on se perde dans le fil de la narration qui est très compréhensible et maîtrisé, mais la tentative de répondre à tous les clichés en insufflant un peu de bon et de mauvais à chaque personnage est un peu factice.