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Si l’on reste quelque peu sur sa faim – mais il faut apparemment étirer le plaisir –, la deuxième saison de Severance vient consacrer cette télésérie comme ce qui est certainement la meilleure offre d’Apple TV+ sur le petit écran, et comme l’une des grandes oeuvres télévisuelle des dernières années, toutes plateformes confondues. Du grand art que l’on doit apprendre à déguster, pour prolonger ces instants savoureux.

Si l’ensemble est grevé par quelques inévitables longueurs, 2024 revue et corrigée démontre encore une fois non seulement le vaste talent de ses interprètes, mais aussi la capacité de transformer 365 jours de défis, reculs et moments de doute en une célébration de la résilience. Le tout dans le contexte d’arts vivants toujours plus mis à mal. À voir.

Je ne me laisserai plus faire pourrait, de prime abord, avoir des airs de film mineur. Sauf que face à tout le talent réuni, il est un peu du calibre des téléfilms de HBO, par exemple, qui rivalisent souvent avec plusieurs des grosses productions qui n’ont pas été réservées au petit écran. Avec un sujet chaud et des interprètes aussi dévoués que son créateur, impossible de s’ennuyer avec ce film fou regroupant des humains tout aussi déjantés.

De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.

Nous voilà donc avec la formule Only Murders in the Building: de vieilles légendes de l’humour, une ex-princesse Disney qui surprend par son aise et par la qualité de son jeu, une série de participations spéciales de la part de nombreuses vedettes, et suffisamment d’intrigues pour nous garder accrochés jusqu’à la fin de chaque 10e épisode… La quatrième saison est juste assez audacieuse et différente des autres pour éviter que l’on ne s’ennuie. On a plutôt constamment envie de retrouver nos « amis » dans leurs aventures. Que dire de plus, dans ce cas?

Pièce très vivante, pièce très physique, pièce drôle, pièce triste, pièce qui fait réfléchir… Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse est un gros morceau théâtral, le genre d’oeuvre qui sort du cadre et qui surprend. Quelque chose dont nous avons bien besoin, en ce moment.