On a peut-être tendance à l’oublier, près d’une dizaine d’années après son éclatement, et alors que la planète est submergée par la pandémie de COVID-19, mais la Syrie est toujours à feu et à sang, à la suite des manifestations d’abord pacifiques découlant du Printemps arabe. Avec le poignant documentaire Loin de Bachar, le réalisateur Pascal Sanchez permet d’explorer le quotidien d’une famille ayant trouvé refuge au Canada, mais dont le coeur est toujours en Syrie.
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Le Yémen, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo, notamment, sont à risque élevé de famine en raison de la pandémie de COVID-19, et il est urgent d’agir, ont affirmé jeudi trois hauts responsables des Nations unies, lors d’une rencontre du Conseil de sécurité.
Le Yémen a beau continuer d’être déchiré par une sanglante guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts jusqu’à maintenant, le pays a également été une terre d’accueil de fortune pour près de 140 000 réfugiés, l’an dernier, a révélé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Confrontée à une vague d’immigration régulière – et surtout irrégulière – depuis plusieurs années, un phénomène qui a pris de l’ampleur avec l’éclatement de la guerre civile en Syrie, l’Europe compterait aujourd’hui entre 4 et 5 millions d’immigrants y vivant sans papiers. L’équivalent de la population d’un petit pays du Vieux Continent, mais aussi une goutte d’eau dans l’océan démographique européen.
Huit ans après l’éclatement de la guerre civile syrienne, qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts, la violence et la misère se poursuivent dans ce pays du Proche-Orient. Selon les Nations unies, plus de la moitié de la population du pays a maintenant besoin d’aide humanitaire.
Quatre mille ans. Quatre mille ans de guerres, d’horreur, de massacres. Quatre mille ans d’exils, de quêtes identitaires souvent vouées à l’échec. Au théâtre de Quat’sous, Olivier Kemeid remonte L’Énéide, pièce portant sur l’éternelle quête des réfugiés, jetés sur les routes du monde par ce qui est trop souvent attribuable à la bêtise humaine.
Un mois et demie après le début d’une offensive contre le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, offensive menée par le maréchal Haftar et ses troupes, partis de l’est du pays, la Libye risque de plonger dans une guerre civile et d’être fracturée de façon permanente, craignent les Nations unies.
Impossible d’envisager le retour des civils poussés à l’exil par la guerre civile en Syrie, qui en est à sa huitième année, rapportent les Nations unies. Selon une commission d’enquête de l’ONU, la violence des combats et l’anarchie qui règne sur le terrain prohibe d’envisager, pour l’instant, un retour de la paix.
Depuis 42 ans, toutes les éclosions du virus Ebola ont fini par s’éteindre d’elles-mêmes, parce que le virus a fini par être contenu. Or, pour la première fois, cette semaine, le directeur du Centre de contrôle des maladies d’Atlanta (CDC) prévient que celle qui sévit actuellement au Congo pourrait devenir permanente.
En plus d’être une catastrophe humanitaire, la guerre au Yémen est une catastrophe sanitaire, et à présent une opportunité pour les maladies infectieuses: on commence à y observer, chez les blessés et les malades, des cas de bactéries résistantes aux antibiotiques.