Ces débats font parfois oublier que les modifications génétiques font partie intégrante des méthodes traditionnelles de sélection végétale employés par les agriculteurs.
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C’est depuis le début des années 2000 que l’on connaît ce facteur de transcription IRF1 et son mécanisme de régulation au sein du système immunitaire.
La biologie n’avait jusqu’ici identifié qu’une seule autre espèce de reptile à avoir développé cette capacité, Helicops angulatus, et il se trouve que celui-ci est aussi un serpent marin.
L’autre bémol est qu’on ignore encore jusqu’où cette technologie permettra vraiment d’aller. On en a donc pour quelques années encore à continuer de défricher ce nouveau territoire avant de pouvoir vraiment en mesurer les limites.
Il faut se rappeler que si des os et des dents peuvent survivre pendant des centaines de millions d’années, il n’en est pas de même de la partie de leur contenu qui intéresse les biologistes: les gènes.
Il sera certes possible de trouver de nouvelles variétés capables de soutenir des températures plus élevées. Mais pour les trouver, il faudra du temps.
En filigrane, c’est la biologie humaine, bien plus que la biologie des primates, qui intéresse ceux qui vont plonger dans ces génomes, incluant l’étude de nos maladies causées ou aggravées par des mutations encore mal connues.
Pour certains des experts qui ont commenté récemment, cette recherche met le dernier clou dans le cercueil de l’idée d’une « origine unique » des Homo sapiens. L’idée était contestée depuis longtemps, mais encore fallait-il le prouver.
Il faut se rappeler de la complexité de notre matière grise, et de la possibilité qu’il y ait encore bien des mystères à résoudre.
Pour l’instant, c’est avant tout la technique qui intéresse les paléontologues: elle ouvre la porte à la possibilité d’identifier de l’ADN humain dans beaucoup d’autres objets, dont des outils de pierre, et peut-être même d’associer des traits culturels.