Qu’il y ait ou non une entente à la fin de la COP29, il y aura inévitablement les mêmes frustrations que l’an dernier. Et les réticences des pays riches pourraient être encore plus visibles l’année prochaine, avec les États-Unis de Donald Trump.
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La demande en énergie de ces sites devrait dépasser la capacité mondiale de production d’énergie, toutes sources confondues, dès 2033, soit dans moins d’une décennie.
Une étude similaire parue en mai aux États-Unis estimait le nombre de décès à 19 000 chaque année. Aucune des deux études n’a pris en considération les autres gaz potentiellement nocifs, comme le monoxyde de carbone (connu pour causer des maux de tête et des étourdissements) et le benzène, parce que ces deux-là ont fait l’objet de beaucoup moins d’études en épidémiologie, et que les données sont donc encore insuffisantes.
« L’étude se termine avec une mise en garde sévère: l’Inde doit réévaluer le développement commercial des opérations de fracturation, en plus de mener une enquête scientifique rigoureuse à propos des impacts potentiels sur les ressources hydriques. »
« Ce qu’il faut, pour assécher les coffres de guerre en apparence sans fond de Vladimir Poutine, c’est d’imposer un embargo total sur les combustibles fossiles russes. »
Il a fallu attendre 2023 pour lire pour la première fois — dans la quatrième version du brouillon du texte final de la COP28 — le choix de s’engager à réduire « la consommation et la production » des carburants fossiles —,mais « d’une manière juste, ordonnée et équitable ».
Au dernier décompte, un peu plus de 100 pays soutenaient l’idée que le texte final de la COP28 en appelle à une « sortie » du pétrole, du gaz naturel et du charbon.
L’influence directe qu’ont ces lobbyistes est presque impossible à mesurer, notent les observateurs. Mais plusieurs ont certainement l’oreille de leurs délégués nationaux.
Pour donner un ordre de grandeur : atteindre la carboneutralité en 2050 nécessiterait de couper les émissions de CO2 mondiales du même niveau que ce qu’on avait observé pendant le grand confinement de 2020 — et ce, chaque année.
« Si le désinvestissement des actionnaires ne fonctionne pas suffisamment rapidement, comme le démontre ce rapport, alors nous devons trouver d’autres formes d’intervention qui permettront de réduire largement la production pétrolière et gazière. »