Film culte de 1977, SUSPIRIA, avec son atmosphère déjantée, ses décors psychédéliques, son incroyable musique et sa violence aussi absurde qu’excessive, a influencé 50 ans de cinéma d’horreur. Replongeons dans ce cauchemar éveillé.
Browsing: film
Au final, ironiquement, c’est peut-être justement l’égocentrisme qui a sauvé la franchise au dernier moment. D’avoir finalement voulu se lancer à fond dans le projet complètement fou qu’on avait en tête, qu’importe les balises imposées par sa source. Le film, divertissant au possible, est après tout régulièrement drôle, volontairement ou non (difficile d’en penser autrement quand Venom multiplie les vulgarités comme un « Hola bitches » bien lancé).
Avec une bonne dose d’idées originales et un style visuel franchement intéressant, les attentes étaient grandes pour It’s What’s Inside. Malheureusement, le film s’essouffle en fin de parcours, sans vraiment repousser les limites. C’est bien dommage!
Pour cette première partie du spécial halloween 2024, il faut se poser la question: 25 ans après sa sortie, le film scénarisé et réalisé par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez tient-il toujours la route?
Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.
Simón de la montaña demeure un film respectable, incomplet certes, moyens obligent, mais qui a certainement assez d’avenues intéressantes pour justifier qu’on ait décidé d’oser développer le tout sur 95 minutes, plutôt que dans un autre court-métrage.
Smile 2 est une proposition aussi satisfaisante que surprenante, car c’est une suite qui justifie rapidement sa raison d’être en faisant preuve d’une audace qui va au-delà de l’opportunisme, ou de seulement refaire la même chose, mais en plus gros (et en plus gore), le budget ayant pratiquement doublé.
À ses heures très touchant, à d’autres moments particulièrement hilarant, voilà un film qui plaira au plus grand nombre. Certes, sa tendresse et sa douceur seront peut-être plus difficiles à apprivoiser pour les sceptiques, mais disons que la beauté triomphante de l’ensemble pourrait bien convaincre les plus récalcitrants.
Scénario, réalisation, maquillages, interprétation, A Nightmare on Elm Street n’a pas pris une ride, et se laisse regarder avec autant de plaisir aujourd’hui qu’au moment de sa sortie, il y a quarante ans. Tous les amateurs d’horreur seront heureux de pouvoir enfin revoir le classique dans une résolution inégalée jusqu’à présent grâce à cette version 4K.
Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent deux longs et deux courts-métrages: EAT THE NIGHT (Caroline Poggi et Jonathan Vinel), RUMOURS (Guy Maddin, Evan et Galen Johnson), MERCENAIRE (Pier-Philippe Chevigny) et JOURS AVANT LA MORT DE NICKY (Denis Côté).