Dans cet épisode du podcast, nos vaillants coanimateurs assistent à un télescopage entre un repas familial juif traditionnel et une saga de science-fiction mêlant vaisseaux intergalactiques et village du nord de la France.
Browsing: film
The Piano Lesson est sans l’ombre d’un doute une énième tentative de Netflix de produire une oeuvre qu’on qualifie habituellement d’Oscar bait, mélangeant des éléments clés qu’on pense attribuer à une formule gagnante, un sujet d’actualité en extra. De quoi faire regretter encore plus que ce film qui avait tout pour séduire, mais qui nous donne plutôt envie de l’oublier avant même qu’il ne soit terminé.
Même s’il est un peu moins intéressant que certaines de ses productions récentes, notamment Knock at the Cabin ou Old, M. Night Shyamalan livre quand même un thriller honnête qui réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin avec Trap.
De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.
L’amour ouf est une oeuvre forte, un coup absolu au coeur. Le genre de création qui consume tout, de ses personnages à ses spectateurs. Un film immense qui nous rive à notre siège pendant sa totalité et qui ne nous quitte plus une fois le générique terminé. Il a beau nous donner l’illusion de choisir notre fin, ce n’est qu’un mirage, il n’y a aucun doute que c’est le film qui a le contrôle au bout du compte, ne nous laissant plus le choix de le suivre et de l’admirer, de bout en bout.
Heretic est donc une proposition singulière. Un projet qui donne plus dans le suspense que dans l’horreur (pourtant le genre de prédilection du duo derrière le film), comme si on avait enfin décidé de vouloir travailler sur quelque chose de plus concis qu’une simple idée plus ou moins bien développée. L’effort porte fruit, puisque le long-métrage divertit tout en restant longtemps dans notre esprit, alors qu’on se retrouve à se questionner sur notre propre foi… Vous serez prévenus.
Véritable voyage à travers des décennies de succès inoubliables, Music by John Williams demeure peut-être un peu en surface, mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un hommage particulièrement bien senti à l’un des membres de ce club sélect des compositeurs de musique de film parfois autant, sinon plus connu que les réalisateurs avec qui ils travaillent. À voir, ne serait-ce que pour réentendre ces notes triomphantes au moment où, sur un ciel étoilé, apparaissent ces mots racontant que des rebelles ont volé les plans de l’Étoile noire…
Anora aimerait fendre les coeurs et marquer les esprits, mais sa représentation du monde semble à la fois provenir d’une autre époque et se dérouler dans un univers parallèle qui s’invente des problèmes superficiels, plutôt que d’affronter ceux, véritables, qu’on retrouve pourtant partout. Disons qu’avec un tel film, où malgré ce qu’on essaie de nous faire croire, ce sont bien toujours les hommes qui tirent les ficelles, l’émancipation de la femme n’est pas prévue de sitôt.
Pour clore le spécial Halloween 2024, on explore un film d’horreur d’Osgood Perkins mêlant violence et surnaturel, le tout avec un certain Nicolas Cage dans le rôle d’un adorateur de Satan sanguinaire.
Même si les effets visuels s’avèrent à la hauteur et sauront satisfaire tous les amateurs de films catastrophe, un scénario prévisible et banal empêche Twisters de devenir un classique, comme le long-métrage de 1996 dont il se veut la suite.