Maldoror est donc fascinant. Pas toujours facile, parce qu’on y aborde des meurtres sordides, de la violence et de la pédophilie, mais on est sur le bout de notre siège tout du long. Avec un réalisme certain, en tentant de nous faire croire à cette histoire qui n’a pas eu lieu, du moins pas exactement comme ça, on sait comment capter notre attention et nous prendre à la gorge à mesure que le temps avance et que l’étau se resserre. De l’excellent cinéma qui devrait assurément nous hanter.
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Un ours dans le Jura sera probablement une bonne entrée en matière pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre de comédies dites noires, habituellement désopilantes et éclatées. Pour les autres, on s’ennuiera un peu durant cette oeuvre frôlant inutilement les deux heures en repensant au potentiel jamais vraiment atteint et à tous les films semblables qui ont mieux réussi.
Je ne me laisserai plus faire pourrait, de prime abord, avoir des airs de film mineur. Sauf que face à tout le talent réuni, il est un peu du calibre des téléfilms de HBO, par exemple, qui rivalisent souvent avec plusieurs des grosses productions qui n’ont pas été réservées au petit écran. Avec un sujet chaud et des interprètes aussi dévoués que son créateur, impossible de s’ennuyer avec ce film fou regroupant des humains tout aussi déjantés.
En fanfare est un beau film avec beaucoup de qualités. Il ne transcende rien, mais s’écoute avec un bien fou et sait toucher ses spectateurs, comme en font part tous les prix du public qu’il s’accumule de festival en festival depuis sa présentation à Cannes, en mai dernier.
Hugo Prévost et Kevin Laforest discutent du plus récent film du scénariste et réalisateur Steve McQueen.
Hugo Prévost et Chloé Baril explorent cette oeuvre coup-de-poing qui a fait courir les foules au festival Cinémania.
Gladiator II continue de montrer l’entêtement pratiquement honorable de Ridley Scott de persister, signer et continuer à n’en faire qu’à sa tête. De poursuivre une vision en grand angle du monde d’hier et d’aujourd’hui et d’avoir les tripes d’aller au bout de ses projets à vive allure. Il a, après tout, sa propre formule pour les films d’époque, qu’il produit et réalise depuis des décennies déjà. Dommage, toutefois, que le véritable plaisir commence cruellement à manquer et qu’à mi-chemin entre le désir de faire plaisir aux autres ou de se faire plaisir à lui-même, il donne surtout l’impression de nous faire perdre notre temps.
Teddy Lussi-Modeste et son film, sorte de charge contre le mouvement #MeToo, s’obstinent à vouloir présenter un seul et unique point de vue dans un domaine où l’écoute de l’autre est essentielle. En ce sens, le long-métrage rate une belle opportunité de faire oeuvre utile.
La prémisse semblait bien intéressante, mais Stockholm Bloodbath semble incapable de se brancher; il en résulte un film brouillon, parfois mal exécuté, au rythme particulièrement inégal. C’est bien dommage!
Bergers est donc un film satisfaisant qui s’écoute entre rêverie et idéologie, mais qui blesse un peu plus quand vient le temps d’appliquer ses théories, nous ramenant trop souvent abruptement sur terre, plutôt que de nous laisser la tête dans les nuages.