Ah, Need For Speed! L’exemple ultime d’une franchise qui a réussi, tant bien que mal, à survivre à deux décennies de changements technologiques et culturels en demeurant (relativement) fidèle à ses racines. Et ce, sans grand trou noir où le titre se retrouve dans les limbes pendant plusieurs années.
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On dit du film que c’est Robert De Niro comme on ne l’a jamais vu. C’est peut-être vrai d’une certaine manière, mais ça ne veut pas nécessairement dire que c’est ce qu’on voulait voir.
D’une certaine façon, les films sur l’école secondaire continuent de nous intéresser puisque peu importe les années qui nous en sépare, on a encore bien ancré en mémoire les souvenirs qui y sont reliés. Il est d’ailleurs fascinant de découvrir à quel point peu importe le temps file, ce qui en émane a toujours quelque chose de familier: l’incertitude. Le documentaire Bienvenue à F.L. ne fait pas exception et continue d’en capturer l’essence de l’adolescence.
Amusante comédie française qui dérape quand elle se prend trop au sérieux, le long-métrage Maestro fait comme bien des films s’amusent à le faire: il parle de cinéma.
La première incursion dans le monde de l’animation de l’indescriptible scénariste qu’est Charlie Kaufman, désormais réalisateur, peut paraître simpliste, voire spectaculairement minimaliste aux premiers abords, plus que de coutume en fait. Il ne faut toutefois pas se méprendre ni par aucun cas sous-estimer l’œuvre puisqu’à l’instar de tous ses autres scénarios, une fois le générique tombé, le long-métrage s’immiscera en nous pour nous hanter, et ce, longtemps.
Depuis son remarquable Amores Perros, le cinéaste Alejandro González Innáritu s’est toujours intéressé à la bestialité de l’homme. À ce qui le lie, le différencie, l’unit, l’oppose et le ramène à la bête. Moins d’un an après avoir raflé les grands honneurs avec son audacieux et jouissif Birdman, dont trois Oscars incluant le meilleur film et la meilleure réalisation, il retourne dans la violence avec son époustouflant The Revenant, un souffle épique qui en laissera plus d’un sans voix.
Issu de Saturday Night Live, le cinéaste Adam McKay a, au cinéma, toujours été associé avec son partenaire de longue date Will Ferrell. Il est donc surprenant de le voir s’en dissocier dans son long-métrage le plus ambitieux à ce jour qui s’intéresse à un sujet qui est loin d’être simple: la crise financière d’il y a moins d’une décennie.
Les comédies romantiques se font par centaines chaque année et Sleeping With Other Peopleréussit l’exploit de se frayer un chemin plus mémorable de par la justesse de son écriture et l’excellence de sa distribution. Comme son passage en salles a été plutôt discret, voilà l’occasion rêvée de le rattraper puisque le film s’amène en DVD!
Difficile de faire suite à un film comme La Grande Bellezza, puisqu’à l’image de son titre on y trouvait une proposition d’une beauté inoubliable. S’il semble se baser sur les mêmes élans visuels tout en respectant son propre style maniéré, Paolo Sorrentino nous revient avec Youth, un opus créatif qui séduit, mais qui n’impressionne pas.
Fortement pressenti pour les Oscars et les grands honneurs de fin d’année, Brooklyn est un film académique qui a tout pour plaire. Oui, c’est certainement un beau film. Oui, c’est également un bon film. Un grand film? Loin de là toutefois.